Un organum dans l'antiphonaire de León ?

Il y a quelque temps Alberto Diaz-Blanco m'a fait remarquer la Note n° 6 de l'article de Michel Huglo; “L’organum à Landévennec au IXe siècle,” Etudes Celtiques 23 (1986), p. 187

"l'Antiphonaire de León, f. 229 v (Edicion facsimil, 1953), qui ne semble pas avoir été remarqué jusqu'ici: le Verset III du Sacrificium ou chant d'offertoire pour la fête des Juste et Pastor se termine par un long mélisme sur le mot melos : en marge, un second mélisme noté verticalement el intitulé ORGANUM compte à peu près autant de notes que le melos..."

 

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  • El copista del Antifonario anota en muchas ocasiones largos melismas en el margen del manuscrito sobre una palabra que aparece en el mismo folio con su melodía abreviada, a menudo señalada con el signo de llamada (÷) en color rojo. Brou y Vives ya lo mencionan en su edición. El melisma a veces va copiado por otra mano. Esos melismas casi siempre son para la palabra alleluia, pero hay excepciones: en el f. 32 línea 6 para eternitates; f. 46v línea 1 para troni, f. 64 línea 14 para ducem o f. 229v línea 5 para organum). Esos melismas se colocan para ahorrar espacio en el folio y se emplean casi como un elemento decorativo. Es casual que en el f. 229v la palabra en cuestión sea "organum" (vid. foto).

    Ejemplos organum L8.pdf

  • J'ai remplacé l'image du facsimilé par le manuscrit numérique !

  • "Organum" s'appelle l'hétérophonie, et la voix organale est chantée simultanément avec le mélismes des mots modos et melos. On doit suivre quelques neumes identiques (normalement la cadence) entre les deux voix.

    Merci pour votre résumé. Vous permettez me faire deux autres demandes?

     

    1) L'auteur de l'article a essayé une transcription pour réconstruir l'organum (au moins il me semble que la thèse de Michel Huglo concernant la précision verticale est aussi juste ce manuscrit)?

     

    2) Qu'est-ce que vous pensez du style de l'hétérophonie? Vous trouvez quelques traces de chanter en octave, une manière "andalouse" bien connue dans la tradition vivante en Espagne et Maroc?

  • Merci beaucoup Juan Carlos pour tes précieuses remarques.
  • (Avant de tout, je m'excuse par mon français)

    Il est trés curieux, mais dans les Cahiers de civilisation médiévale, Année XXXI, nº 2, Avril-Juin 1988, il y a un article de Ismael Fdez. de la Cuesta, "Quelques relarques paléographiques et littéraires à propos du déchant polyphonique dans la liturgie vieille-hispanique", p. 95-99 (Actes du Colloque de Poitiers, 9-10 mai 1986, La Notation des Musiques Polyphoniques aux XIe-XIIIe siécles), et dans le texte il n'ya a pas de référence a la note 6 de l'article de Huglo. Après la lecture de l'article de  Fdez. de la Cuesta il ne semble pas que la question de la presence d'un organum dans l'ancien chant hispanique. Le mot "organum" est copié au marge de le folio, comme il est commun dans le ms de Léon quand il y a la posibilité de faire un melisme abregé ou dans une version plus amplifié. Ce mot est á la fin du deuxième verset de la Sacrificium.

    Dans tout cas, aprés la lecture de l'article il semble que il y quelques affirmations étonnants, par exemple (p. 97): "... le scribe hispanique qui a copié l'offertoire amplivicare dans l'Antiphonaire de León, ait voulu réaliser une interprétation hétérophonique des melismes en organummodos et melos. Le fait que les mots modos et melos aient été copies l'un au dessus de l'autre, presque symétriquement, viendrait à l'appui de cette hypothèse..."

    La question est encore ouvert...

  • Ça veut dire: L'organum est une trope méloforme comme une melodia dans la tradition ambrosienne?

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