Sib dans la psalmodie en mode IV

Certains utilisent quasi systématiquement le Sib dans une psalmodie du type

E G A .... B A;   A....G A B A G F E -  alors que le 800 donne H, évidemment.

 

Personnellement, je trouve que cela à beaucoup de sens, surtout si l'on considère que le si est une broderie du La.
Mais je me rends compte que cela va contre la théorisation des modes d'après le grand système parfait relayé par nombres d'auteurs comme par exemple Dom Jumilhac, sauf si l'on considère que la plupart des "mode 4" ce sont des modes de SI transposés sur Mi  - et alors comment faire la différence?

 

Autre approche concernant modes plagals/authentes, différente de la division selon la moyenne harmonique/arithétique avec la même finale.

Peut-on considérer que l'authente porte sur la première partie de la gamme, et le plagal sur la seconde?

Exemple: "mode de Ré"

"Mode 1" est sur la base DEFGA;   "Mode 2" sur la base  AHCD(EF).  Du coup on considère que la formule de base du mode 2 à un A comme tonique, surtout dans les graduels types.

 

"Mode de Mi":

mode III:  EFGAH (ou EFGAHC...)  ; mode IV  HADE

 

Mais comment aborder le mode de Sol?

 

Curieux de voir les approches de chacun

 

Merci

 

 

 

 

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Replies

  • Effectivement, et c'est tout la question.

     

    En pratique je suis confonté à cette question principalement pour la psalmodie des introits, et effectivement surtout losqu'au cours de l'antienne elle-même, B est la broderie du La la plupart du temps...

    Quand peut-on considérer que les modes 4 sont des modes de si transposés, puisqu'ils n'entrent pas dans l'octoechos?

    ll y a aussi le problème des modes 4 qui prennent régulièrement appuis sur le mode de Ré

     

    Que faites vous pour les introits suivantes:  Reminiscere,  Judica me, Nos autem, Resurrexi, Misericodia?  Personnellement si je chante avec un H, j'ai naturellement envie de monter jusqu'au Do plutôt que de redescendre...

  • Le "sa" n'existe pas en solmisation française. B/H cest donc très pratique: B est si bémol, H si bécarre.

     

    • La différence de traitement existe même parfois entre le corps d'une antienne et sa psalmodie!
      Il suffit de regarder par exemple l'antienne Laus Deo Patri, à "et tibi SANCte stúdio PERénni" où nombre de témoins ont SI bémol, tandis que personne n'en met dans la psalmodie...
      Why?

      Richard Llewellyn a dit :

      Le "sa" n'existe pas en solmisation française. B/H cest donc très pratique: B est si bémol, H si bécarre.

       

    • Pour commencer, Il me semble intéressant de constater que la psalmodie du quatrième mode, dans la tradition manuscrite, traite différemment les SI...
      En effet, de mémoire, je dirais qu'il est plus facile de trouver des témoins en faveur du si bémol dans la psalmodie du psaume invitatoire (ps 94) ou dans les versets de répons que dans la psalmodie simple (ou même celle des introïts!!!)

      Richard Llewellyn a dit :

      Le "sa" n'existe pas en solmisation française. B/H cest donc très pratique: B est si bémol, H si bécarre.

       

  •  

    The intonation you give: E G A, is very common.

    In terms of Urmodi or Cordes mères one would say Mode IV starts as: La do RE... and then follows a mi, so a whole tone, and back to RE. Where did you find examples of a sib or sa in the psalmody of the fourth mode?

    In the terminatio we have the PIEN, the mobile tone, written as a half tone above the finalis: mi Re do sa la. 

    But in the termination of Modus I we have mi (-sol) (mi-) re dododo (- si) la. So a whole tone above the finalis.

     

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