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  • Oui, merci!

    Ricossa a dit :

    mais aussi à cause du melos de la reprise qui est proche de ce mode (Domine Deus, et surtout desiderium).

    Juste une remarque graphique... sur Dominum DIcens, inutile d'écrire un fa...bémol...)

  • Au vu du résultat, la présence d'un verset du 7ème mode peut s'expliquer du fait de la présence, assez inattendue en contexte responsorial, d'une "corde mobile" FA/FA dièze, en premier mode, entrainant une finale décalée....

  • Il me reste à proposer une version corrigée du répons Veni hodie (merci à Luca d'avoir attiré mon attention sur ce problème):

     

     

    9126729063?profile=original

  • Deux manuscrits sur lignes suivent la version de hartker en mettant un verset du 7ème mode: le ms de Prague et Utrecht 406. Leur témoignage, du point de vue de l'enchaînement hexacordal, est identique, puisque Utrecht, à "tu prosperum FEcisti", indique un "t", signifiant qu'à partir de cet endroit, la mélodie doit être chantée un ton plus haut.

    Le verset du 7ème mode, dans ces deux témoins, est enchaîné à la quarte de la finale.

    La structure hexacordale de Prague et d'Utrecht est corroborée par Metz 83, qui a "pris la précaution" de commencer dans le même hexacorde que Prague,tandis que Metz 461, qui débute comme Utrecht, mais qui ne n'a pas les ressources des lettres tonales d'Utrecht, déforme la mélodie de "feciSTI" pour retrouver un cadre classique....

    Le Mont Cassin et Tolède 44-01, encore assez libres vis à vis des lignes, s'identifient à Metz 83, tandis que Bénévent 21 et Tolède 44-02 se rapprochent de Metz 461.

    Remarquons aussi le double incipit de verset proposé par Monza c 12/75: une intonation 1er ou 7ème au choix, mais le corps du verset maintient la facture du 7ème mode! Mais ce double incipit ad libitum ne me paraît pas suffisant pour conclure à une intonation éventuelle de l'incipit du 7ème mode à la quinte.

  • 9126630867?profile=original
  • Avant de  proposer un commentaire du tableau synoptique qui va suivre, nous donnons une traduction des sigles des mss employés:

    D_B_Ms_mus_40047 : Berlin, ms de Quedlinburg, an 1018

    CH_SGs_Cod_0390-0391: Hartker

    CH_Zz_Ms_Rh_0028 : Zürich, Rh 28 (le sigle R du CAO) XIIème

    D_KA_Augiensis_0060_(LX): Antiphonaire de Karlsruhe Aug LX XIIème

    A_KN_1010: Klosterneuburg, 1010, XIIème

    D_KNd_Ms_0215: Bréviaire, XIIème

    CZ_Pu_Ms_XIV_B_13: Antiphonaire de Prague, XIVème siècle

    NL_Uu_Ms_0406 : Antiphonaire d'Utrecht, 406, XIIème siècle

    A_Gu_Ms_0029: Antiphonaire de Graz, 29, XIVème siècle

    GB_WO_Lib_cap_Ms_0160: Antiphonaire de Worcester, 160, XIIIème siècle

    F_Pn_Ms_Lat_12044: Antiphonaire de Saint Maur des Fossés, BNF 12044, XIIème siècle

    F_Pn_Ms_Lat_17296: Antiphonaire de Saint Denis, BNF 17296, XIIème siècle (signe D du CAO)

    F_T_Ms_0571: Bréviairede Troyes, BM 571, XIIème siècle

    F_ME_Ms_0083 : Antiphonaire de Metz, BM 83, XIIIème siècle

    F_ME_Ms_0461 : Bréviaire de Metz, BM 461, XIIIème siècle

    E_Tc_Ms_44_01 : Antiphonaire de Tolède, BC 44-01, XIème siècle

    E_Tc_Ms_44_02 : Antiphonaire de Tolède, BC 44-02, XIIème siècle

    E_SI_Ms_0009 : Bréviaire de Silos, Bibliothèque de l'Abbaye, XIIIème siècle

    I_MZ_Ms_C_12_75 : Graduel, Tonaire, Antiphonaire, BC 12/75, XIème siècle (sigle M du CAO)

    I_MZ_Ms_C_15_79 : Antiphonaire, BC 15/79 ; XIIème siècle

    I_PCd_Ms_0054: Antiphonaire de Piacenza, BC 54, XIIIème siècle

    I_MC_Ms_0542: Antiphonaire du Mont Cassin, 542, XIIème siècle

    I_BV_Ms_V_021 : Antiphonaire de Bénévent, V 21, XIIème siècle (sigle L du CAO)

  • Intéressant. Je regarde de près.

    Ricossa a dit :
    oui, mais j'aimerais avoir aussi le début, car je vois la cadence sur dicens qui se fait sur un G-re, alors que la finale est sur A-re. Si je reprends votre transcription, les deux cadences se font sur D-re. Le décalage se produit sur Fecisti. Il y a là un problème de absonia. Je signale en passant que à Milan on trouve très souvent des pièces en finale A qui sont traitées en septième mode.
  • 9126728060?profile=original

    Ricossa a dit :
    oui, mais j'aimerais avoir aussi le début, car je vois la cadence sur dicens qui se fait sur un G-re, alors que la finale est sur A-re. Si je reprends votre transcription, les deux cadences se font sur D-re. Le décalage se produit sur Fecisti. Il y a là un problème de absonia. Je signale en passant que à Milan on trouve très souvent des pièces en finale A qui sont traitées en septième mode.
  • J'ai trouvé  (enfin!) un manuscrit avec un enchainement du verset conforme (?) à Hartker. Il s'agit du ms de Prague de la Narodni Knihovna , le Ms XIV B 13:

     L'intonation a bien lieu à la quarte d'une finale en premier mode!!!9126728659?profile=original

    Ricossa a dit :

    Il est possible que le verset se chante quand-même sur la (avec fa#). Aurélien dit de ce répons : Tenorem huius toni in sui possidet initio, sed ob prolationem syllabarum longe aliter ab his distat.

    Allez comprendre...

    On trouvera la version MIL dans l'antiphonaire de Londres (folio 176)



  • franco ackermans a dit :

    I would like to make an observation.

    In the adiastematic manuscripts we see a similar neuming on in exsultati-one, alle-luia and electos suos. Pes subbipunctis and a single tone. All diastematic manuscripts change the second on alle-luia in the more definitive Deuterus-cadenza egff fe. (or in transposition)

    Why do they do so? Because it’s the end of the first part? Because three times the same melody would be boring? Or were the three distinctiones not to be sung alike!?

    (All manuscripts? No, only Reims 264 gives a melody that would fit the neumes.)

     

     

    Perhabs because the word "alleluia" is used to receive another treatement. For example, it is interesting to see , in Benevento 21, how the 2nd mode conclusion:

    re-mi-fa-sol-MI-fa-mi

    is always:

    re-mi-fa-sol-fa-FA-mi

    on "ALleluia"



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