London, British Library, ms. Harley 5786

http://www.bl.uk/manuscripts/FullDisplay.aspx?ref=Harley_MS_5786

The Psalms, in parallel Greek, Latin and Arabic versions. Rahlfs 174.
The Arabic version was translated from the Greek by Abu'l-Fath 'Abdallāh ibn al-Fadl ibn 'Abdallāh al-Mutrān al-Antaki, deacon of the Melkite church of Antioch in the mid 11th cent. Latin inscription dated 8 Jan. 1153 (f 173v). Greek list of books (f 173v). Latin and Italian notes by 15th cent. hand (f 173v).

Hubert Houben, Religious Toleration in the South Italian Peninsula during the Norman and Staufen Periods, in: Loud, Graham A., & Alex Metcalfe, éd. 2002. The society of Norman Italy. The Medieval Mediterranean 38. Leiden, Boston, Köln: Brill, 319-39; ici 327-8:

 

"These Mozarabs not only lived in Spain, but also in Sicily, something that has rarely been noted by scholars until now.

This is confirmed by a Greek-Arabic-Latin psaltar produced in Palermo between 1132 and 1153 (London, British Library, ms. Harley 5786). Here the text was written in three parallel columns: on the left, the Septuagint in Greek; in the centre, the Latin Vulgate and on the right, an Arabic (Melkite) version of the psaltar. In the margin are notes in Arabic that reveal the existence of a liturgy based on the model of the Latin version. These marginal notes referred to the liturgical offices of the week from Matins to Vespers. The Arabist Jeremy Johns maintains that the codex was intended for the Palatine Chapel in Palermo, where he noted that both Greek and Arabic liturgies were used, one sung alongside the other. The Arabic texts must have been intended for the Arab-Christians living at court, hence for laymen. However, the Arabic notations, transcribed and translated by this same scholar, show that the psaltar was in use in a religious community of monks and clerics. Indeed, there were Mozarab Christians living in Palermo outside the court too. As late as c. 1340 a German traveller, Ludolf of Sudheim, claimed that there were Christians of the Latin, Greek and 'Saracen' rite in Sicily."

Une paroisse melkhisite à Palermo? Ou simplement une compilation des psalmes au court ordonné par Roger II?

Regardez aussi la correspondence avec Neil Moran.

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Replies

  • Bamberg, Staatsbibliothek, Bibl. 44

    http://bsbsbb.bsb.lrz-muenchen.de/~db/0000/sbb00000041/images/index...


  • Enfin, je suis heureux qu’il y a quelqu'un qui va finir avec le fantasmes... Ni David Hiley ni Jeremy Johns n’a publié sa dissertation sur les Normands en Sicile.

     

    Il faut me corriger, mais votre référence à Abbé Solon III de Constance, qui a ordonné la rédaction du psautier quadripartite à St Gall, veut dire sur la rédaction du texte latin: Il s’agît de la quatrième colonne avec la traduction latine du psautier grecque de la rédaction septuagénaire?

     

    Selon Walter Berschin (2005, 162), un exemplaire (Bamberg, Staatsbibliothek, Bibl. 44) était volé par Otton II. Peut-être c’était aussi lui qui l’a transféré (ou les copies) en Italie?

     

    La question sera: Qui a ordonné la traduction arabe par 'Abdallāh al-Mutrān al-Antaki, l'évêque syrien, dans le XIe siècle? C’était aussi lui, qui a fait la traduction des commentaires liturgiques, et à base du Latin carolingien?

     

    Berschin, W., 2005. Neun «Psalteria quadrupartita» Salomons III. von Konstanz, Abt von .... F. Forner, C. M. Monti, & P. G. Schmidt (éd.). Margarita amicorum: Studi di cultura europea per Agostino Sottili. Dipartimento di studi medioevali umanistici e rinascimentali. Milan: Vita e Pensiero, 159-170.

  • On fantasme beaucoup sur la portée liturgique de ce psautier. Les notes marginales arabe qu'on cite comme preuve d'un usage liturgique sont de la plus totale banalité : elles indiquent les divisions fériales du Psautier, soit le premier psaume des matines de chaque jour de la semaine, plus le premier psaume des vêpres du dimanche selon le cursus romain de la liturgie des Heures. Ce système est universellement utilisé au moyen âge central pour indiquer les grandes sections du psautier même dans les psautiers glosés, les psautiers bibliques et les psautiers dévotionnels. Les psautiers monastiques eux-mêmes l'adoptent souvent bien que le cursus monastique découpe différemment le psautier. Il s'agit donc bien de références d'origine liturgique, mais leur finalité est différente et elles ne sauraient suffire à démontrer un usage liturgique de ce psautier, surtout pas en 1153 ! Mais je suis preneur de tout argument contraire, pourvu qu'il s'appuie sur le contenu même de ce manuscrit qui est en fait un psautier biblique (à 151 psaumes) polyglotte, imitation des psautiers de Salomon III de Saint-Gall ou des psautiers multiplex carolingiens.
  • Très intéressant, merci infiniment;

    illo,
    feliciter,
    scripsi et subscripsi.
    i. h.
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