Bonjour
La musicologie médiévale privilégie généralement (on le voit ici !) l'étude des textes musicaux, leurs
aspects théoriques, leurs possibilités de
restitution................. privilégiant les répertoires
liturgiques (?)
Depuis que Dominique (bravo !) a lancé ce lieu de discussion... je dois dire très enrichissant, cette approche s'est ici plus que confirmée!
Pourtant, il existe d'autres aspects tout aussi intéressants, tout aussi liés à la « musicologie médiévale ».... tels que
la restitution des répertoires profanes (troubadours, chansons polyphoniques.. Etc...etc... Etc...)
l'iconographie musicale
l'archéologie musicale et ses prolongements organologiques
la place du musicien dans la société médiévale ... en divers milieux, à différentes époques... car il y a un très vaste « Moyen Âge ».... Qu'il soit clerc ... ou jongleur « condamné »!
- Sa pratique instrumentale. Sur quels instruments?
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Tous ces sujets.... et d'autres encore sont-ils "hors sujet" ?
Doivent-ils être exclus de ce lieu?... et du champ de la "musicologie médiévale"?
Pour les autres périodes historiques, ils y sont pourtant intimement liés !
Je me pose, moi qui me considère ici comme un « Candide », lié à aucun cercle universitaire, musicologique, liturgique............. de nombreuses questions sur ces exclusions!
Peut-être que vos réponses seraient des éclaircissements pour les interprètes des répertoires profanes, les "archéomusicologues"............. ou simplement les auditeurs passionnés par ces répertoires?
Merci de vos réactions!
Replies
Mais je propose d'utiliser l'offerte de Christian Brassy pour une discussion méthodologique.
I will try to continue in English, because it will attract more participants: It is true that the portrait of this network on the main page can be criticized for several reasons, even for a network which wants to discuss Western plainchant. At first there is an assumption that the Roman-Frankish chant is the chant of the catholic church, but we have already a group which discusses the Old-Roman chant. In the discussions of this group we can easily recognize that there are different opinions about the relationship of both traditions. There is also a possibility to discuss influences between the Milanese and the Constantinopolitan cathedral rite, the different local traditions of Southern Italy which were not part of the Carolingian empire during the reform and which provided a lot of Greek Latin services (after 30000 monasteries were founded by Greek monks who tried to escape the second period of the crisis of iconoclasm), or Andalusia where the Visigothic tradition developed a particular Mozarabic tradition or let's say: several new mixed traditions which developed a higher civilization than elsewhere.
But if the horizont should be the medieval musicology (discussing traditions of Europa and the Mediterranean) which is certainly not the subject of this network, we could also question the antagonism between liturgical music (of a certain church, of certain monastic orders, of certain brotherhoods) as sacred music versus profane music (Troubadours, Cantigas etc.). What do these traditions profanize? The sacred context of a Sufi brotherhood, secularized in the context of a courtly ceremony? What is the religious focus of this antagonism? Jewish piyyutim who use a famous poet to adapt it to the music of a certain nawba in a certain tab'?
I hope that everybody here can agree that it is a pleasure to leave the old paths with its well-known traps, and to look for a new fresh approach to whatever.
Otherwise we have to confess: Musicology is, when the dead bury the alive :)
Ceci dit, inutile de forcer les membres du réseau à traiter de ce qui ne les intéresse pas. A chacun de faire son marché et d'apporter aux autres ce qui l'intéresse.
Citons aussi le “liminaire” de ce site :
“Ce réseau est fait pour que musicologues médiévistes, grégorianistes et autres personnes s’intéressant au grégorien ou au chant médiéval soient facilement en contact.
Ce réseau est naturellement ouvert aux liturgistes.”
Combien de membres ici sont venus s’inscrire pour discuter ou s’informer sur les répertoires profanes ? Personnellement, ce n’est pas mon cas.
S’il existe un endroit (fabuleux !) sur la toile qui informe sur les multiples aspects de la musique médiévale, je crois bien, Christian, que c’est ton portail :
http://brassy.peewi.org/spip/spip.php?rubrique72
Avec un large éventail de sujets dans le forum de discussion que je lis toujours avec assiduité même si je ne participe pas régulièrement :
http://brassy.peewi.org/spip/spip.php?article58
On peut constater que la rubrique Chant sacré de ce forum, n’est plus du tout “alimentée” depuis la création de Musicologie médiévale. J’ai même l’impression que cette rubrique s’est “translatée” ici :o)
Si dans un proche avenir ce réseau n’accueille pas des discussions qui balaient tout le champ de la musicologie médiévale, peut-être faudrait-il le “rebaptiser” autrement ?
Je réponds en mon nom propre. Tout ce qui est bel et bon de la musique au Moyen Âge mérite d’avoir sa place sur le site. Il y a cependant deux conditions.
1. Ne pas s’égarer dans des sujets périphériques, mal définis, mal connus, mal maîtrisés, anecdotiques, ésotériques, etc.
2. Lorsque l’on traite de pièces liturgiques, les intervenants ne doivent jamais perdre de vue leur fonction cultuelle, même si on les considère d’une manière technique, et même si les intervenants ne sont pas catholiques. Car les pièces liturgiques doivent garder le caractère qui leur a été donné par leur destination au service du culte sacré.
Outre ces deux conditions, les intervenants doivent s’imposer une autodiscipline visant toujours le respect des personnes et l’intérêt général.
Les « discussions » et les réseaux d’« amis » permettent de traiter les sujets plus particuliers avec seulement un petit groupe de personnes, sans les imposer à tous.
En tout cas, il faudra assez vite classer les différents domaines de Musicologie Médiévale pour éviter l'encombrement.