Centonisation byzantine

[Oliver Gerlach]

Cher Fédon Nicolaou

Vous n'avez pas encore récu aucune réponse, et je n'expecte pas qu'on peut vous donner une réponse pour la tradition byzantine.

Malheureusement je ne suis pas inscrit dans le goupe "modalité grégorienne", et je vous réponds ici:

Bonjour,

Je suis à la recherche de catalogues des formules de centonisation. Je ne sais pas s'ils existent de tels catalogues pour le répertoire grégorien. Je sais qu'ils existent pour le répertoire byzantin. Si non, est-qu'ils existent des tonaires musicales?

J'aimerais comparer surtout les formules cadencielles du répertoire que j'analyse (mss du Saint Sépulcre) avec le répertoire "européen".

Merci beaucoup!

[Oliver Gerlach]

Un question très intéressante, mais pas facile à répondre.

Pour la tradition médiévale nous ne connaissons pas les formules, parce qu'ils étaient part de d'une tradition orale et indiqué par la signature modale. Ils existent au moins quelques hypothèses pour une reconstruction du chant médiévale (Ioannis Arvanitis).

Selon la nouvelle méthode, on distingue variés types d'exegèse et on avait définit les genres du chant avec un propre octôéchos, un propre tempo, et les propres formules. Je connait deux manuels du chant orthodoxe qui enseignent les formules pour chaque genre: 

Kosmas Metropolit of Madyta, 1897. Ποιμενικός αυλός περιέχων μουσικά έργα εκδιδόμενα αδεία του Υπουργείου της Δημοσίας Εκπαιδεύσεως υπό ημερομηνίαν 25 Ραμαζάν 313 και 15 Φεβρουαρίου 312 (1897) και υπ΄ αριθμόν 552. Διηρημένα εις τρία τεύχη Κοσμά του εκ Μαδύτων μητροπολίτου Πελαγωνίας, Athens: Sp. Kousoulinos; tome 1, pp. 43-69. Available at: Anemi.

Sarafov, P.V., 1912. Рѫководство за практическото и теоретическо изучване на восточната църковна музика [includes an Anthology of Byzantine composers, a Vozkresnik, and an Anthology for Utrenna and the Divine Liturgies], Sofia: Peter Gluškov, pp. 90-119. Available at: Analogion.

[Oliver Gerlach]

Il n'existe aucun tonaire pour le chant byzantine, parce que la signature (et l'incipit de l'heirmos dans l'heirmologion ou dans les ménologues) étaient assez information pour indiquer un certain modèle mélodique. Les manuscrits hébreux médiévales ont les indications similaires sans utiliser la notation musicale.

C'est pour cela que les théoriciens greques n'avaient aucune intéresse à la classification modale, au contraire des chantres comme les auteurs des tonaires. C'est la raison, pourquoi Peter Jeffery (oktôéchos) parle d'une classification à posterieure, résultat d'une analyse déductive du chant antiphonale.