What is always very strange with this Old Roman composition of the Improperia, that they chose a tune which is not typical for Good Friday, but rather the echos of the resurrection day, the sticheraric melos of plagios protos with the finalis on δ' which can be traced back to the 11th century:

Troelsgård, Christian: "The Exaposteilaria anastasima with Round Notation in MS Athos, Iberon 953," in: Alberto Doda (ed.): Studi di musica bizantina – in onore di Giovanni Marzi, Lucca: Libreria musicale italiana 1995; pp. 15-28.

Alleluia – O Kyrios evasileusen, of the Vespers of the Easter and of the Holy Mess on Monday (Ms. vat. lat. 5319 of the Vatican Library, here transcribed by Malcolm Bothwell):

Tractus «Qui habitat» (Part I)

Part II

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Replies

  • En fait, le graduel St Yrieix est contemporain avec le premier graduel noté de Rome, ceux de l'église Ste Cécile de Trastevere.

  • Je ne sais pas, on peut même argumenter que Vendredi Saint est toujours une fête où beaucoup des rites ont bien preservés une tradition locale. Le graduel de St Yrieix qui avait beaucoup des traces d'un transfer d'Italie, les scribes avaient copié les impropères vieux-romaines.

    Une des sources de l'XI siècle auquel Troelsgård se référait, c'est un contacarion sans notation de la Lavra Sainte Cathérine (Mont Sinaï), mais ce type de mélodie comme avtomelon avait 135 stichéra prosomoia et était normalement associé avec le sujet de la résurrection et se trouve aussi dans les manuscrits slavoniques. C'est bizarre de le choisir pour un trisagion qui est rituellement un troparion pour une procession funéraire, dans le rituel annuaire de la Passion, on pourrait parler d'une anticipation. Selon l'oktôéchos hagiopolitaine la modalité de la passion est plus il tetartos avec les candences sur DO, MI et SOL. En fait, les verses de Jesu changent quelque fois à cette modalité après une exposition sur RE et la tonalité du prôtos.

    Mais peut-être vous trouvez quelques arguments pour cette opinion commune dans l'essai de Neil Moran:

    Moran, Neil K. 2013. “Altrömische Offertoriums-Gesänge in medialen Tonarten. Zum Verhältnis des byzantinischen zum altrömischen und gregorianischen Choral.” Byzantinische Zeitschrift 106: 65–82. doi:10.1515/bz-2013-0006. academia.

  • Merci pour ces magnifiques interprétations !

    On dit communément que la liturgie Romaine du Vendredi Saint est issue de celle de Jérusalem. Peut-on préciser en quoi pour ce qui est du chant ? L'étrange modalité des impropères ne pourrait-elle pas s'expliquer ainsi ?

    Par ailleurs, n'oublions pas que la liturgie Romaine antique savait éviter toute espèce de dolorisme : la Foi en la Résurrection - c'est-à-dire de la vie actuelle du Christ - permettait de chanter en toute quiétude le psaume 90 comme trait à l'office du Vendredi Saint... (cf. Ph. Bernard, Du chant Romain au chant Grégorien)

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