When we compare the neumes on the syllabes u-LU-LA-tus and no-LU-it in the Communio Vox in Rama, we see that Chartres 47 uses the same neum.
Did he sing this elements in the same way?
Are there other manuscripts that do so?
When we compare the neumes on the syllabes u-LU-LA-tus and no-LU-it in the Communio Vox in Rama, we see that Chartres 47 uses the same neum.
Did he sing this elements in the same way?
Are there other manuscripts that do so?
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Replies
Thank you Christina,
for the comparing with the first example in Ch, cited above, it would be usefull to have the writings on the word 'ululatus' from the same chant in those manuscripts.
Paris, BnF lat 1132:
Paris, BnF, Latin 776:
Ici des examples en notation aquitaine:
Pour commencer le Paris, BnF, Latin 903
Dominique Crochu a dit :
Dominique Crochu a dit : Je remarque cependant que des manuscrits de référence tels que Chartres, Bénévent 33 et 34 tiennent à marquer l'unisson à uLUlatus, traduisant bien les pleurs de Rachel...
En effet, la conférence du professeur Ricossa est vraiment intéressante. Certaine terminologie ainsi que concepts sont desormais beaucoup plus clairs: j'ai appris bien des choses... Lecture profitable!
Je coïncide avec Jean-Pierre Noiseux: ROM, MOZ, MIL, GREG... Il y a quelque chose de gênant lorsque l'on chante tout de la même façon...
Quant aux différentes manières de chanter selon les régions, contrées: il suffit de constater la profusion des neumes liquescents dans les manuscrits bénéventains pour s'apercevoir qu'il ne prononçaient pas le latin comme les Francs ou les Romains...
Il est certain que, par exemple, entre L et les manuscrits SG existent parfois des différences. Cependant, l'étude des manuscrits de ces deux familles de notation nous permet d'apercevoir la grande variété de nuances rythmiques du chant grégorien: L et sa palette d'uncinus" qui nous donne la "valeur" (aproximative et rélative) de la syllabe (si isolé) ou du son et SG avec sa précision nous aide à confirmer cette richesse de nuances... Par conséquent, il s'avère difficile de chanter d'une façon plate et lisse, en trahissant l'esprit "des notateurs", lorsque l'on tient compte de toutes ces nuances qu'ils nous ont transmises...
Un manuscrit est le "reflet figé" d'une façon de chanter dans un moment bien précis: à Saint-Gall, on ne chantait pas de la même façon au IXè siècle et au XIIè siècle. Le retour aux sources manuscrites les plus anciennes et les plus fidèles c'est le seul témoin fidèle qui nous reste de cette tradition...
Le notateur, chanteur de CH a dessiné sur le manuscrit le même signe neumatique. Toutefois, c'était le seul moyen dont il disposait pour "traduire" deux notes fluides dont la deuxième était "un oriscus", un son de "conduction" et "imprécis" (les mots limitent parfois les idées). L'emploi indistinctement du pes fluide ou du punctum+oriscus par le notateur de CH pour une même mélodie, comme c'est le cas, pour les cantiques de la vigile paschale pourrait être assez significatif...
Ricossa a dit :