Nova cluniacensia : les feuillets de garde du manuscrit Paris BnF nal 1236 et la création de la liturgie clunisienne
Résumés
Dans cet article, nous proposons un examen détaillé de trois feuillets, originaires d’un antiphonaire monastique noté et actuellement employés comme des feuillets de garde du manuscrit Paris, BnF, nal 1236. À partir d’une approche plurielle – codicologique, paléographique, liturgique et musicale – nous soutenons qu’ils ont été écrits à Cluny vers l’an Mil, et qu’ils sont ainsi les restes du plus ancien livre de chant connu dont l’origine puisse être située dans la célèbre abbaye. Au moyen d’une méthode comparative, où ces feuillets sont situés par rapport à tout un éventail de sources dont les rapports avec Cluny sont divers – s’étendant d’autres sources écrites à Cluny à des sources qui en sont très éloignées – nous proposons d’y lire les traces d’une histoire qui s’étend des origines mêmes de la liturgie clunisienne à sa diffusion au sein du mouvement réformateur des xe-xiie siècles, en passant par ce qui a été une période d’une étonnante créativité au sein même de l’abbaye.
Télécharger tout l'article : http://cem.revues.org/12502
Replies
Regardez le nouvel essai d'Eduardo sur « Deux feuillets inédits d'un antiphonaire de Cluny du XIe siècle » qu'il a fait partager avec nous sur son page chez academia.edu (il s'agît de quelques fragments de la bibliothèque de l'Abbaye de Solesmes).
Regardez aussi son projet annoncé «Chant bourguignon»:
http://cem.revues.org/12006
Vous êtes bienvenus de discuter la liturgie clunisienne, parce que l'abbaye avait quelque besoins d'être exclusive et particuliers, malgré de la tendance d'importer quelques usances ou compositions des autres écoles du chant. C'était même la raison, pourquoi elle n'avait pas simplement imposer ses usances aux autres abbayes, après les clunisiens avaient établi le pouvoir, souvent par désigner un nouveau abbé qui était chantre à Cluny.
Voilà une autre publication d'Eduardo sur les manuscrits de chant à Cluny:
Je conseille aussi la lecture de l'étude des « neumes spéciaux » du Graduel de Cluny (F-Pn lat. 1087) par Manuel Pedro Ferreira (regardez aussi sa contribution pour Cantus planus 1993):