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Tableau synoptique:

à "TIbi", le salicus du manuscrit de Hartker a été traduit est constamment traduit par l'unisson:

Cependant, le témoignage de Quedlindburg (Berlin 40047) suggère plutôt un demi-ton MI-FA.

Par ailleurs, aucun manuscrit sur lignes ne donne l'unisson sur FA. Tout au plus le ms Tolède 44-2 le concède, mais place cet unisson sur SOL...

La tradition transcrit généralement une tierce RE-FA à l'intonation, et ne place que rarement un MI à l'intérieur.

Une solution définitive nous paraît devoir être acquise grâce au témoignage de la famille bénéventaine, qui synthétise, selon nous, la vision de l'ensemble de la tradition. Le pes RE-FA de Mont-Cassin 542 trouve son répondant dans le scandicus RE-MI-FA de Bénévent 19 (il est à noter, chose assez rare dans la tradition bénéventaine [sauf dans le cas des tentatives de traductions d' "absonia"], la présence, dans Bénévent 21, d'une variante importante, en l'occurrence la troncature des deux notes supérieures)...

En conclusion: à "TIbi", la version RE-MI-FA doit être préférée à la version RE-FA-FA.

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Replies

  • Votre démonstration paraît tout à fait convaincante.

    Gérard BEGNI.

  • Dominique and Geert,

    Thank you for the interpretation of this quasi-unisono.

    Other question in this beautiful antiphon: 'fi-at'. AM gives -si. Correct?

    Stan Hollaardt

  • This is nice. Thank you. In my view the Hartker-salicus (and those of 413-414?) "always" indicate three different pitches. This is what the neumes show us. It must have been independent of what diastematic sources show us. There might have been a problem in placing ornamentation on lines. Mont-Renaud seems to be an exception.

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