Les absonia dans le répertoire grégorien

La question relative à la transcription, dans le système de Guy d'Arezzo, de notes échappant au cadre hexacordal classique a connu ses pionniers dès la fin du dix-neuvième siècle avec Gustav Jacobstal (Die Chromatische Alteration [Springer-Verlag Berlin Heldeiberg GmbH, 1897, réédition Olms, Hildesheim, New York, 1970]), Henri Potiron (Les Modes grégoriens [Desclée, Paris, 1948]) et plus récemment Rupert Fisher (Beiträge zur Gregorianik, passim [Gustav Bosse Verlag Regensburg, 1985-]). et, actuellement, dans ce groupe des restitutions, ce sujet suscite régulièrement de nombreux échanges...

La question, qui reste donc d'actualité, mérite d'être traitée d'une manière plus suivie dans notre groupe de discussion. Ce sujet nécessite une lecture attentive et incessante des manuscrits. Un travail persévérant permet de mettre en lumière de nombreux détails d'écriture qui trahissent les limites de l'invention de Guy, lui-même héritier du système, bien imparfait, de graduation du monocorde.

Nous allons tenter de réaliser une étude systématique des pièces de l'Office qui comportent ce que les théoriciens de Moyen-Age ont qualifié d'Absonia.

 

 

1. Le répons Ecce veniet Dominus protector noster

 

 

 

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