En 2003, Holger Peter Sandhofe avait publié sur le site internet www.nocturnale.de (qui n'existe plus aujourd'hui) la douzième lecture de l'office du Samedi Saint : Dan. 3, I-24 ; In diebus illis Nabuchodonosor Rex...
Cette lecture ornée est-elle originale ?
A-t-il fait un contrafactum avec un ton de lecture existant ?
A-t-il composé la musique pour cette lecture ?
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I would suspect that "Nabuchodonosor Rex" would usually be sung to the Prophecy tone, as suggested in various Liturgical Books. I have read somewhere, Liturgical Year, Gueranger? there was a tradition that this being the last of the 12 Prophecies it could be sung to a more elaborate chant.
I would agree with the above comment that this is from a German source and I also think that this is a later Chant and not an original.
Another setting for this chant can be found in here, http://media.musicasacra.com/books/laudes_festivae_1940.pdf
(Pg.103)
This may also be of interest,
http://forum.musicasacra.com/forum/discussion/8568/lectiones-iii-et...
N.B. Holger Peter Sandhofe died a few years ago, which is why the website is no longer online.
Ce qui est remarquable dans cette pièce, c'est l'ambitus exceptionnellement étendu. Ré la ré pour partir puis le do en broderie à la fin du grand climacus et qui précède le scandicus, ce qui fait une neuvième.
Il est à noter aussi la mise en évidence du mode de ré (phrygien, selon la classification d'Henri Potiron et de Jacques Chailley) par le si bécarre. On a l'impression que la notion d'hexacorde est dépassée et que l'on est déjà dans l'heptacorde.
On a aussi deux cordes de récitation , la et do, et le do symbolise la grandeur éclatante (l'or) terrible païenne de Nabuchodonosor, puis la corde de fa symbolisant l'oppression du peuple babylonien.
Je soupçonne un contrafactum/composition originale, mais sans autres preuves.