Le NR contient cinq invitatoires qui comportent un alléluia à la fin ou qui peuvent le comporter au TP.
Première famille :
CDEDI (Dédicace, médiéval, au Liber Hymnarius amputé de son alléluia, celui-ci donnant un texte différent pour le TP)
0531I (Marie Reine, néogrégo, fortement apparenté à CDEDI, au Liber Hymnarius amputé de son alléluia)
0319I (Joseph, néogrégo, pastiche du précédent)
Deuxième famille :
0325I (Annonciation et Office de la BVM le samedi, vieux-fonds, dans H et plein de manuscrits, mais uniquement pour l'Assomption et la Nativité de la BVM, donc sans alléluia)
CBMVI (Commun de la BVM, néogrégo, pastiche du précédent)
Aucun des manuscrits de Cantus ne contient l'alléluia pour CDEDI et les autres invitatoires n'ont aucune chance d'avoir une version avec alléluia dans un manuscrit ; par conséquent, la mélodie de cet alléluia est à puiser dans des sources plus récentes. Plantin préfère donner pour CDEDI au temps pascal la mélodie-type du 6e mode, et il fait répéter le mélisme de "-minus tecum" sur l'air de "alleluia" pour CBMVI. Le Liber Responsorialis de 1895 a la mélodie ci-dessous.
Les éditions du Petit office de la Vierge comportent la mélodie ci-dessous.
A votre avis, faut-il choisir entre les deux, ou peut-on employer le premier pour la première famille et le deuxième pour la seconde, ou bien employer uniquement la mélodie-type du 6e mode au TP, ce qui supprime le besoin de fournir des mélodies d'alléluia pour ces invitatoires ? Mon premier mouvement serait d'employer la deuxième version au moins pour l'invitatoire Ave Maria, puisqu'une quantité non-négligeable de fidèles l'emploient régulièrement avec cette mélodie.
Question bonus, la liquescence descendante me semble contestable, à choisir je n'en donnerais pas puisqu'on reste sur un sol à la note suivante, mais s'il faut une liquescence, l'ascendante sonne mieux à mon oreille.
Replies