Les si b de l'introit Adorate Deum dans le GN

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  • Nous avons mis en comparaison le passage discuté ici avec deux extraits, tirés respectivement du Répons Nuntiaverunt Jacob  (ainsi que d'autres passages similaires dans le Responsorial) et de la COM Modicum :

    9126801870?profile=original

    Ces trois passages, qui peuvent apparaître à première vue comme indépendants dans leur formulation mélodique, présentent cependant un point commun dans la tradition manuscrite : ils sont tous affectés du bémol (moyennant, si nécessaire, des transpositions).

    Il semble donc bien que la tradition ait compris le passage "angeLI Ejus" comme partie prenante des contructions de "videbo eum", "fratris mei" "dixi vobis" et "fuero" !

    http://gregofacsimil.free.fr/01-Restitution/Repons/Repons-en-pdf/32-Dom-III-Quadr/01-Ad-Matutinum/1…
  • En fait, le grégorien a été composé deux cent cinquante ans avant l'invention de Guy d'Arezzo. Cette invention, pour géniale qu'elle soit, ne rend (ne peut rendre)  compte de la réalité de ce qui est chanté. Certains scribes (ou groupes de scribes) sont plus habiles que d'autres à le faire :
    9126784686?profile=originalCe tableau prouve la différence de traitement d'un "equaliter", signalé par le manuscrit de Hartker (signe H) entre "me" et "miserere" : certains mss, plus "habiles" dans leur transcription, traduisent correctement l'equaliter par l'unisson, d'autres, n'ayant pas anticipé la difficulté, donnent la quarte supérieure, d'autres le ton inférieur.

    Fort de cette constatation, il doit aller de soi que les mss ayant traduit correctement l'unisson doivent, pour des problèmes analogues, retenir particulièrement l'attention...
    Antonio Thomas a dit :

    L'inconvénient de s'appuyer sur des manuscrits "experts en hexacordes" est de finalement se fonder sur des théoriciens. Le chant grégorien n'a pas été composé en hexacordes... Mais la solmisation ultérieure oui. Et en fonction de cette solmisation, le répertoire a été quelquefois quelque peu "tordu". Et le problème des bémols est rendu inextricable en raison de cela.

    Les si b de l'introit Adorate Deum dans le GN
    Dans la 1ère phrase de cet introit, GN p. 228, le B (si bémol) restitué sur Deum et sur omnes semble convaincant, mais je ne m'explique pas le B sur…
  • Souvenons nous que le grégorien est un chant.

    C'est en le chantant qu'on parvient à "sentir" comme il doit l'être. Acceptons aussi que notre façon de chanter peut changer.

    Quand un mélisme semble un peu" tordu", peu mémorisable; Il m'arrive de le modifier...

    Rien de ce qui a été écrit, transmis, enseigné n'est immuable.

  • L'inconvénient de s'appuyer sur des manuscrits "experts en hexacordes" est de finalement se fonder sur des théoriciens. Le chant grégorien n'a pas été composé en hexacordes... Mais la solmisation ultérieure oui. Et en fonction de cette solmisation, le répertoire a été quelquefois quelque peu "tordu". Et le problème des bémols est rendu inextricable en raison de cela.

  • La version proposée par le GN avec les deux bémols est la plus probable en effet. Elle est appuyée par de nombreux mss "experts en hexacordes". Je monte dès que possible un tableau synoptique à l'appui de ce point de vue.

  • Η πιο ενδιαφέρουσα περίπτωση, για την υπόθεση του equaliter, είναι στο Chartres 47 (f. 11r) όπου και αυτό το σύμβολο χρησιμοποιείται ευρέως. Επίσης και σε αυτό το χειρογραφο, όπως στο Laon 239, υπάρχει κάποιου είδους  απεικόνιση του ύψους (αγγλιστί: heightedness) ή ακόμα και σε κάποιες περιπτώσεις  διαστηματική (αγγλιστί:  diastematy). Το "tractulus" στο "AUdivit" δεν φαίνεται να υπάρχει καθόλου στην αναμενόμενη θέση (Το έλεγξα με το καλύτερο δυνατό zoom): κενή; κάποιος το έξυσε; χάθηκε; Μήπως υπήρχε και κάποιο equaliter (ένα σύμβολο με μεγάλο μέγεθος στο CH47) εκεί, ή και αυτό χάθηκε επίσης;

  • Good evening Antonio,

    thank you for promoting the Beiträge!

    Because: where does one look up the justification for the choice of the Graduale (Triplex)?.....

    There are differences between Beiträge and GrN. My compliments that you did notice.

    Most of the time the GrN gives the last opinion.

    Overall: the GrN wants to be a chantbook, the Beiträge do focus on the scientific level

    But differences there are few. Maybe as few as typing-errors in the melodies of the Graduale (Triplex).



    Antonio Thomas a dit :

    Bonjour,

    En fait, pour savoir le pourquoi de choix du GN, il faut toujours d'abord aller voir dans les numéros de la revue Beiträge qui lui servent de justification..

    GN ne suit pas toujours exactement les options de Beiträge, et quand il le suit, ce n'est pas pour autant toujours convaincant. Néanmoins, c'est un départ pour la réflexion critique.

    Les si b de l'introit Adorate Deum dans le GN
    Dans la 1ère phrase de cet introit, GN p. 228, le B (si bémol) restitué sur Deum et sur omnes semble convaincant, mais je ne m'explique pas le B sur…
  • Le chanter plusieurs fois puis faire son choix.

    Je ne vois pas pourquoi le si serait bémol ?

  • Bonjour,

    En fait, pour savoir le pourquoi de choix du GN, il faut toujours d'abord aller voir dans les numéros de la revue Beiträge qui lui servent de justification..

    GN ne suit pas toujours exactement les options de Beiträge, et quand il le suit, ce n'est pas pour autant toujours convaincant. Néanmoins, c'est un départ pour la réflexion critique.

  • The Moosburg Graduale (München UB cod. lat 156) shows the problem of B clearly, too. One may see twice the B. 

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