Son des accents, mais il y a aussi des abréviations, très fréquents, d'ailleurs, dans les textes liturgiques slaves. Ils sont équivalentes aux abréviations des manuscrits médiévaux latins dans lesquels on trouve, par exemple, l’abréviation "Dñe" à la place du mot complet "Domine" ou "aña" à la place de "antiphona", etc. mais dans les manuscrits slaves les signes d’abréviation son beaucoup plus abondants et de formes très variées qui peuvent ressembler des neumes.
Merci bien pour vos informations.La page provient de Ebay et non pas de ma collection étant donné que je ne suis que dans le chant grégorien (et j'ai quelques manuscrits anciens en japonais aussi).
Merci pour les informations complètes c'est vrai que là on est dans un tout autre domaine (J'ai un contact qui maitrise l'akkadien est ça m'a l'air tout aussi complexe).
Au sujet de la datation le vendeur en question déclare déja qu'il s'agit de vieux Slawi et aux alentours de 1400.
Dans ce fragment, vous trouvez avant la sixième ode (tout le canon est dans le huitième glas ou l'échos plagale du tetartos) les stichères sur les deux verses de la pétite doxologie :
[слава Просвѣти] нас трис[вѧ]то воспеваемый
и нынѣ Шѹѧгѡ стоѧнїѧ преч[ис]тыѧ
пѣснь з' ірмосъМолитвѹ пролїю ко г[оспо]дѹ
Vous pourriez suivre ici une célébration du village Tashla près de Nishni Novgorod (au moins le chant de cette ode) :
Normalement ces services des funéraires (ici l'outrenna) on se trouve dans le trebnik ("livres des besoins") le livre slave qui correspond plus au moins à l'eucologue grec...
Pour la classification et datation de l'écriture vous pourriez consulter cette page :
Ce portal est plein des informations sur les fonts cyrilliques, leur ligatures et son système diacritique (qui est déjà une forme de la notation musicale, mais pas dans une sense stricte). Mais vous pourriez vérifier dans la collection de Scopie que c'était bien commun.
La première traduction des hymnes du stichéraire et des canons de l'heirmologue (au Lac d'Ohrid) avait conservé le système des mélodies avec les relations entre les heirmoi et les canons et acrostiches et entre les avtoméla et les prosomoia. Le résultat était que les traductions des hymnes avaient normalement changé le sense du poème. Les traductions plus tard au contraire (depuis Kiev) avaient par force détruit le système des mélodies pour avoir une traduction précise.
Il n'y a pas les kryuki comme dans ce demestvennik de 1828, mais le trebnik ou eucologue n'avaient pas la notation, aujourd'hui il existe un livre de chant d'eucologue (Псалтикийни Трѣби).
C'est bien connu, mais en Bulgarie on pratique toutes ces traditions, le "Bĕlgarski Rozpev" n'est pas possibile sans les traditions des vieux croyants en Ukraine (Elena Tončeva l'avait déjà admit).
Et même Otec Stiliyan qui était sans doute orthodoxe comme tipikar à Bačkovo chantant la psaltiquie, il avait définitivement un air d'un charismatique et éschatologique vieux-croyant ;)
Si on croit Emmanouil Giannopoulos, les katavasies ne sont pas les compositions de Petros Péloponnésios, mais il avait simplement corrigé les accents dans les compositions de Balasios Hieréos.
Que je voudrais dire est que nous avons un nouveau repertoire slave (des mélodies adaptée à la traduction précise des hymns) qui était définitivement plus ancien que les créations des Phanariotes et la création de l'hyphos, mais entre les vieux croyants nous avons les nouvelles stratégies dans la récitation (même polyphonique) qui n'occupent plus à la prosodie de la langue.
Mais il s'agît d'une tradition orale qu'on ne peut pas tracer toutes ces siècles. Déjà le système musicale était basé sur la triphonie (regardez l'échange avec Galina Alekseeva).
The folio you have presented contains no musical neums
.It does contain certain standard abbreviations and accent marks for chanting the verses following the Irmosi [Individual thematic Odes] within the multi-ode structure of the Kanon from the Matins service.
Malheureusement, les Vieux Croyants actuels ont complètement perdu la tradition orale et chantent presque partout très mal (note par note, en échelle tempérée, très fort, etc.). Toutefois, il existe un CD des enregistrements de Tatiana Vladyshevskaia, réalisé dans les années 60, en divers endroits, et surtout en Estonie; c'est très loin de ce qu'on peut entendre aujourd'hui. Je peux donner plus de renseignements au besoin.
Ricossa said:
Merci, Olivier, pour le lien youtube. Toutefois, pour se faire une idée du "sound" de cette musique à l'époque du manuscrit, il faudrait plutôt se tourner vers la monodie des "vieux croyants" (plus ou moins ce qui est noté dans le demestvennik). Le livre bulgare, pour sa part, est noté en notation néo-byzantine et reproduit les mélodies en usage en Grèce depuis le XIXe siècle
Partition cyrillique
Bonsoir, J'aimerais avoir de plus amples informations sur ce manuscrit car il pourrait contenir des neumes (ou simplement des accents). Merci d'av…
Replies
Merci beaucoup pour votre réponse.
Son des accents, mais il y a aussi des abréviations, très fréquents, d'ailleurs, dans les textes liturgiques slaves. Ils sont équivalentes aux abréviations des manuscrits médiévaux latins dans lesquels on trouve, par exemple, l’abréviation "Dñe" à la place du mot complet "Domine" ou "aña" à la place de "antiphona", etc. mais dans les manuscrits slaves les signes d’abréviation son beaucoup plus abondants et de formes très variées qui peuvent ressembler des neumes.
Ça vient de l'ebay ou de votre collection ?
Merci bien pour vos informations.La page provient de Ebay et non pas de ma collection étant donné que je ne suis que dans le chant grégorien (et j'ai quelques manuscrits anciens en japonais aussi).
Merci pour les informations complètes c'est vrai que là on est dans un tout autre domaine (J'ai un contact qui maitrise l'akkadien est ça m'a l'air tout aussi complexe).
Au sujet de la datation le vendeur en question déclare déja qu'il s'agit de vieux Slawi et aux alentours de 1400.
D'accord...
Dans ce fragment, vous trouvez avant la sixième ode (tout le canon est dans le huitième glas ou l'échos plagale du tetartos) les stichères sur les deux verses de la pétite doxologie :
[слава Просвѣти] нас трис[вѧ]то воспеваемый
и нынѣ Шѹѧгѡ стоѧнїѧ преч[ис]тыѧ
пѣснь з' ірмосъ Молитвѹ пролїю ко г[оспо]дѹ
Vous pourriez suivre ici une célébration du village Tashla près de Nishni Novgorod (au moins le chant de cette ode) :
https://www.youtube.com/watch?v=Bu5pfGmIt_8
Normalement ces services des funéraires (ici l'outrenna) on se trouve dans le trebnik ("livres des besoins") le livre slave qui correspond plus au moins à l'eucologue grec...
Pour la classification et datation de l'écriture vous pourriez consulter cette page :
http://www.synaxis.info/azbuka/ponomar/manifesto/manifesto.html
Ce portal est plein des informations sur les fonts cyrilliques, leur ligatures et son système diacritique (qui est déjà une forme de la notation musicale, mais pas dans une sense stricte). Mais vous pourriez vérifier dans la collection de Scopie que c'était bien commun.
La première traduction des hymnes du stichéraire et des canons de l'heirmologue (au Lac d'Ohrid) avait conservé le système des mélodies avec les relations entre les heirmoi et les canons et acrostiches et entre les avtoméla et les prosomoia. Le résultat était que les traductions des hymnes avaient normalement changé le sense du poème. Les traductions plus tard au contraire (depuis Kiev) avaient par force détruit le système des mélodies pour avoir une traduction précise.
Il n'y a pas les kryuki comme dans ce demestvennik de 1828, mais le trebnik ou eucologue n'avaient pas la notation, aujourd'hui il existe un livre de chant d'eucologue (Псалтикийни Трѣби).
Je vous conseille une classification de l'écriture.
Il y avait déjà les papyrus dans la langue protoslave...
C'est bien connu, mais en Bulgarie on pratique toutes ces traditions, le "Bĕlgarski Rozpev" n'est pas possibile sans les traditions des vieux croyants en Ukraine (Elena Tončeva l'avait déjà admit).
Et même Otec Stiliyan qui était sans doute orthodoxe comme tipikar à Bačkovo chantant la psaltiquie, il avait définitivement un air d'un charismatique et éschatologique vieux-croyant ;)
Si on croit Emmanouil Giannopoulos, les katavasies ne sont pas les compositions de Petros Péloponnésios, mais il avait simplement corrigé les accents dans les compositions de Balasios Hieréos.
Que je voudrais dire est que nous avons un nouveau repertoire slave (des mélodies adaptée à la traduction précise des hymns) qui était définitivement plus ancien que les créations des Phanariotes et la création de l'hyphos, mais entre les vieux croyants nous avons les nouvelles stratégies dans la récitation (même polyphonique) qui n'occupent plus à la prosodie de la langue.
Mais il s'agît d'une tradition orale qu'on ne peut pas tracer toutes ces siècles. Déjà le système musicale était basé sur la triphonie (regardez l'échange avec Galina Alekseeva).
The folio you have presented contains no musical neums
.It does contain certain standard abbreviations and accent marks for chanting the verses following the Irmosi [Individual thematic Odes] within the multi-ode structure of the Kanon from the Matins service.
Cher Ricossa,
Malheureusement, les Vieux Croyants actuels ont complètement perdu la tradition orale et chantent presque partout très mal (note par note, en échelle tempérée, très fort, etc.). Toutefois, il existe un CD des enregistrements de Tatiana Vladyshevskaia, réalisé dans les années 60, en divers endroits, et surtout en Estonie; c'est très loin de ce qu'on peut entendre aujourd'hui. Je peux donner plus de renseignements au besoin.
Ricossa said: