La tradition de l'Adieu à l'Alleluia, unanime dans sa diffusion jusqu'au milieu du XIème siècle, disparaît peu à peu du répertoire liturgique à partir du pape Alexandre II (1061-1073). Cependant, de nombreux témoins en conservent des traces plus ou moins importantes aux première vêpres de la Septuagésime. Une antienne à magnificat, Hymnum cantate nobis de canticis Sion, tirée du psaume 136, de style très lyrique, ne connaît cependant pas une diffusion universelle. Elle ne semble connue que dans la zone exclusivement germanique (par exemple Hartker, avec une notation de deuxième main, Karlsruhe Perg 60 et St George, Kassel 124 et 129, et une version très proche de celle de Quedlindburg (Berlin 40047).nous a facilité la tâche... il s'agit du ms Sion 1 (CH Sk Ms 1).

Le reste des témoins est facilement consultable sur le site Cantusdatabase.

Proposition de restitution:

You need to be a member of Musicologie Médiévale to add comments!

Join Musicologie Médiévale

Email me when people reply –

Replies

  • Je viens de retoucher l'antienne. En effet, à cause de l'intonation au DO grave, la psalmodie doit être choisie en 4 d, et non en 4 E.

  • Merci beaucoup, Leo !

  • For your information, Ms U 406 (see DIAMM NL-Uu MS 3 J 7), an antiphonary written at Utrecht, 1130-1150, cursus romanus, contains the complete office as well. U 406 represents a mixed Franco-Germanic tradition.

    Best wishes,

    Leo Lousberg

This reply was deleted.