Ci-dessous le lien vers un article sur la notation du chant messin
publié dans les Mémoires 2008 de l'Académie Nationale de Metz.
Avec un grand merci à Christian Brassy qui l'a mis en ligne
à partir de son site sur les musiques médiévales.
http://articles.musiques-medievales.eu/demollierenotamessin.pdf

 

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Comments

  • Voilà !

    http://bit.ly/2Q9L9F9

    Les publications
    Amalaire de Metz et le chantre carolingien, article de Christian-Jacques Demollière dans les Mémoires de l'Académie de Metz, 2011.
  • http://articles.musiques-medievales.eu/demollierenotamessin.pdf brings me to a site about carpenters. Fascinating, but not what I was looking for. Has anybody the article referred by Christian-Jacques Demollière? 

  • Toute petite contribution. En fin d'après-midi, j'ai fait travailler au conservatoire de Metz l'introït « Lætetur cor » (l'un des préférés de dom Cardine). Au début, sur la syllabe - ren - de « quærentium », Laon donne un pes (de micro-intonation), ainsi qu'à la fin, sur la syllabe - em - de « faciem », qui répète la même formule mélodico-rythmique. La Vaticane fait comme Saint-Gall, qui va au fa directement. C'est ce que je vois constamment. Pour être sérieux, il faut mettre les exemples en série. Dans l'immédiat, je n'en ai pas le temps.
  • Ricossa a écrit:
    en réalité la Vaticane (et Dom Pothier surtout) ne veut pas suivre les manuscrits anciens, ni St Gall ni Laon. L'idée était celle de tenir compte de la tradition ultérieure et de donner une sorte de «vulgate» grégorienne médiévale.

    Dom Pothier, avec d'autres membres de la Commission vaticane, voulait absolument tenir compte de la tradition ultérieure et c'est d'ailleurs la raison principale de la démission de dom Mocquereau qui lui, voulait s'en tenir exclusivement au leçons des plus anciens manuscrits. Mais je pense que dom Pothier n'ignorait pas pour autant les manuscrits plus anciens auxquels il pouvait avoir accès. Les assez nombreuses annotations marginales de son "tonaire" rédigé entre 1868 et 1870 pour préparer son Liber Gradualis de 1883 et dont il se servait encore lorsqu'il préparait la Vaticane, renvoient notamment à Montpellier H159, Einsiedeln 121, SG 339 et 359, BN lat. 1132 (St-Martial), Laon 239, Colmar 443 et 444, et quelques autres. En fait, je pense que dom Pothier tenait compte de ces manuscrits pour le regroupement des notes plutôt que pour la mélodie, sauf pour Montpellier.

    Ricossa a écrit:
    Dom Mocquereau a par la suite essayé de faire un pas en direction des manuscrits plus anciens en ajoutant les signes rythmiques.

    Dom Mocquereau ajoutait déjà ses signes rythmiques dans son Paroissien Romain (ou Liber Usualis) de 1903, lequel semble conserver les mélodies du Liber Gradualis de 1895, avec cependant des modifications dans le groupement des notes, parfois moins conforme aux manuscrits anciens que dans le Liber de dom Pothier ! par ex. «pes sub bipunctis» au lieu de «punctum - ou tractulus - et climacus»

    Quant à l'Antiphonaire, il serait intéressant de comparer également celui, monastique, de 1891 avec l'édition vaticane de 1912.
  • Et si jamais vous remarquez des concordances entre la Vaticane et des sources allemandes sur lignes, je vous serais très reconnaissant de me les faire connaître.
  • Contradiction intéressante. Merci. À vérifier au fil des jours : je ne manquerai pas de le faire.
  • La simple observation des grands tableaux comparatifs de l'Atelier paléographique de Solesmes préparés pour les éditions le montre.

    Les tableaux de l'Atelier de paléographie de Solesmes n'ont pas servi à la préparation de l'édition vaticane du Graduel. Solesmes a quitté de la Commission vaticane des livres de chants en 1905. Seul la rédaction du Kyriale avait été abordée à ce moment. C'est dom Pothier qui a finalement complété le travail, sans la contribution de Solesmes et sans avoir accès aux tableaux comparatifs.

    Par ailleurs, dans mes recherches sur les documents de travail et la correspondance de dom Pothier, je n'ai rencontré jusqu'à présent que très peu de traces de manuscrits allemands sur lignes. D'autre part, dom Pothier connaissait très bien Laon 239 qu'il avait copié à Solesmes, à l'automne 1868 et à l'hiver 1869 (voir mon article "Les manuscrits de chant en communication à Solesmes (1866-1869)", EG 32, 2004, p. 164)

    dans le Graduel triplex, en cas de divergence entre Saint-Gall et Laon, la Vaticane suit Saint-Gall.

    Il est tout de même assez facile de trouver des exemples où c'est l'inverse : IN. Ad TE levavi ; CO. Dominus regit me... SUper aquam... Educavit ; etc. On trouve aussi de nombreux cas où la vaticane ne correspond ni à Laon, ni à St-Gall.
  • Formé par le trio solesmien – dom Hourlier, dom Cardine et dom Claire – je l'ai toujours entendu dire par l'un et par l'autre. La simple observation des grands tableaux comparatifs de l'Atelier paléographique de Solesmes préparés pour les éditions le montre. Dom Saulnier le rappelle p.125 de l'ouvrage collectif que j'ai publié en 2004 : L'Art du chantre carolingien. Notre pratique (partitions pour la Scola Metensis, cours au conservatoire de Metz et stage annuel de juillet) le vérifie chaque semaine : dans le Graduel triplex, en cas de divergence entre Saint-Gall et Laon, la Vaticane suit Saint-Gall.
  • Une question. Sur quoi vous basez-vous pour dire que, pour établir le texte de l'édition vaticane (1908), ce sont surtout les mss. de St-Gall et les mss. sur lignes allemands qui ont été utilisés (p. 25) ?
  • Merci beaucoup!
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