Margarethe von Trotta: Vision – Aus dem Leben der Hildegard von Bingen (2009)

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Avec Barbara Sukova. Allemand avec sous-tîtres français (VOSF).

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Comments

  • There is another interesting scene about the meeting between Hildegard and Frederic Barbarossa. Also here the main source is Hildegard's correspondence in the redaction of her scribes. As far as I understand von Trotta, her main question is, if women are seduced to play male war games (ex-Cluniac/Cistercian style), after they arrived at such powerful positions (in a quite miraculous and unexpected way).

    For a nun like Hildegard the explanation of this miracle was that she acted within a divine will, and the requested devotion was necessary, because there is a great danger of hypocrisy in the dramatic sense of the protagonist's hybris (to use different terms from the theological ones which might have been rather unknown to this director). If you know the letter you find even an antisemitic excess, but von Trotta did not make any use of it.

    Now concerning the distinction between historical truth and propaganda, we have also to bear in mind that already the work of Hildegard's scribes was propaganda. The question is, whether this hybris was rather caused by her or by her scribes. I am very curious about the linguistic outcome of our talented colleagues in Belgium.

    Since also Richardis of Stade was one of her scribes, I like very much von Trotta's interpretation of this relationship as a love relationship. I wonder, if you can dissaprove Hildergard's dependence on Richardis on the base of the sources. According to my knowledge, it is not so easy.

  • Franchement les allemands n'ont pas de talent à faire une propagande anticléricale, peut-être c'est une confusion avec une certaine propagande antipatriarchale, parce que Margarethe von Trotta avait imaginé la communauté environ Hildegard comme une utopie féministe qui était naturellement toujours menacée (mais pas toujours par les hommes, aussi par la faiblesse humaine).

    Si vous aimez les films anticléricales, je vous conseille le film "Il Casanova di Federico Fellini" où Donald Sutherland l'a caractérisé comme célibataire, il faut choisir la version orginale (personne ne pourrait traduire toutes ces dialectes) – ou Bunuel qui était défendu par le pretre de sa ville natale comme réligieux.

  • Nous avons assez d'expérience avec ce genre de film pour dire que ça pourrait être beaucoup plus mal :D Au moins ce n'était pas une chrétienne qui fait un film sur une chrétienne que normalement finit dans un vrai désastre, parce que un film comme une propagande primitive ne serve pas à l'église (sans le savoir de la version fictive de sa correspondance dans le Riesencodex, p.e.), plus un film controverse. La constellation intéressante ici, il s'agît d'un film d'une aristocrate allemande sur la biographie d'une aristocrate allemande.

    La première scène est géniale d'un point de vue cinématographique, parce que l'abesse décrivait dans le Scivias qu'elle avait cette vision du soleil comme pétite enfant de trois ans. Malheureusement elle avait trompé avec le millénaire et l'hystérie autour ce date de 101 ans comme vous avez remarqué. Malgré tout cela Barbara Sukova est forte comme la protagoniste principale, peut-être un peu trop jeune pour l'état de Hildegard durant la fondation de Rupertsberg.

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