Sous-groupe pour les adeptes (du moins ceux qui osent le dire) de diverses sortes de mensuralisme, pour favoriser les échanges et les commentaires. Merci d'éviter les interventions polémiques !
Etudes sur le rythme grégorien (Dom Jules JEANNIN)
Je viens récemment d'acheter le livre de Dom Jeannin "Études sur le rythme grégorien". Comme on le sait, Dom Jeannin était mensuraliste et a démontré le caractère faux et anti-historique des arguments musicaux de Dom Mocquereau. À la lecture de son livre, j'ai quelques interrogations sur les points suivants :- Dom Jeannin est partisan (comme Solesmes) de la notion de temps premier indivisible : mais comment peut-on imaginer que ce temps premier puisse être doublé et non divisé ? Qui peut le…
Read more…
Comments
Magnifique ! Où trouve-t-on la référence à propos de Durand de Mende ? A-t-on d'autres textes qui vont dans ce sens ?
Vous dites que les pièces responsoriales (par ex celles de l'office de nocturne ?) doivent être lentes... Avez vous des références concernant le rythme syllabique selon les pièces ?
Je ne suis pas sûr de comprendre la description que vous faites du rythme de l'alleluia. D'autre part, sur quelle source étudiez vous cet alleluia pour trouver un mi bémol ?
Je vous assaille de questions mais c'est parce que tout est d'un vif intérêt.
Merci, Luca, pour ces commentaires toujours si instructifs!
Voudriez-vous développer ce que vous évoquiez concernant Saint Augustin, s'il vous plait?
Merci
Merci pour ces précisions et pour la référence de van Biezen que je vais étudier de ce pas.
Ce que vous décrivez corrobore un constat auquel je ne suis parvenu que de manière expérimentale, après de longues expériences de chant en partant de cette hypothèse. Les neumes ne sont d'ailleurs visiblement pas que métriques, ils indiquent plutôt (ou tout aussi bien), une énergie vocale, un mouvement de la voix. Cela fonctionne sur toutes les pièces de manière systématique. Il s'agit d'un langage aboutit.
En revanche, en parlant d'une plus grande liberté dans le métronome, je ne pensais pas à une interprétation nécessairement "raffinée" en opposition au mètre battu, mais bien à la prosodie qui peut prendre plus ou moins de liberté (différence par exemple entre le byzantin grec ou arabe). En effet, si toutes les pièces GRE sont composées et transmises par écrit avec cette rigueur, on peut aussi observer à force de pratique des registres différents. La composition solide et sobre de l'introït impliquerait un chant scandé et puissant. Un graduel ou un offertoire fonctionnant pourtant sur des principes similaire demanderait un autre registre interprétatif. De fait, ces dernières revenaient plutôt au soliste, plus libre.
Qu'en pensez-vous ?
Bonjour. Je voudrais vous soumettre une question.
Dans la partition que vous donnez, il semble que vous n'introduisez qu'un seul élément de variation rythmique, le punctum qui vaut ici 1/2. C'est intéressant, car cela fait ressembler le grégorien aux irmos slaves.
Puisqu'on parle de rythmique et que vous utilisez les notations d'Einsideln, ne pensez-vous pas que l'épisème allonge la note ?
Virga ou trait : 1 (avec des manière de les chanter différentes).
VIrga et trait + Episème : 1+1
La clivis = 1/2 +1/2 ; Clivis épisémée : 2 + 1:2 ;
Podatus : 1/2 + 1/2
Podatus épisème : 1/2 + 2
Torculus : 1/2 +1/2+1/2...
Je ne suis pas sûr qu'on doive appliquer cela de manière trop rigoureuse du point de vue du chronomètre, car il convient surtout de bien moduler les mots, mais je chante beaucoup et je vous assure que ça marche. Même très bien. On retombe toujours sur ses pieds.
A double treat with Vultum tuum . Thanks again, Sig. Ricossa. Your use of gracenotes is very interesting.
Many thanks for that recording of Quod dico vobis, Signor Ricossa. I found your rendition of the word 'tecta' very interesting.
Dear Colleagues,
Is there anybody who knows how I have to put my photo on the site?
My photo appears following the upload and I see the 'preview', but then the program stops and so nothing further happens.
Dirk van Kampen
The following document is online and contains one page of precious Nonantolan notation.
Museo internazionale e biblioteca della musica di Bologna
Codici, librario di Martini
Q.10 (olim Cod. 144)
http://badigit.comune.bologna.it/cmbm/images/ripro/gaspari/_Q010/Q0...
My own Gregorian chant group is composed of non-professional musicians and we work at learning all chants by memory. One important aid to this in the singing of the psalms is marking out in our memory the beginning of the clausulae in each of the verses of a psalm. The use of proportionalism, which ignores verbal stress, is very useful in making sure that we don't make mistakes with the melodic terminations, which I find a difficulty of the 'nuancing' approach because it demands that the stressed syllables of the terminations are stressed counter to the prosody of the melody.
I will try to upload a file giving a strict interpretation of the quantities as we usually find them in Einsiedeln 121 with the melodies of Graduale Novum 1 and my representations of the so-called "mixed cursus".