Dans une source de la compilation alia musica, il y a une description du « tonus tertius » qui s’appelle AIANEOEANE (vous pouvez regardez la révision de la datation chez Charles Atkinson [commentaire sur l’exposition, auteur δ - dans l'edition du GS, regardez même la version dans le manuscrit F-Pn lat. 7211], deuxième traité chez Jacques Chailley, regardez la version dans le manuscrit D-Mbs clm 14272).
Il semble que quelques chantres latins ont imités les psaltes grecques, quand ils ont chantés quelques mélodies du répertoire romano-franc.
Nius avons discuté ma contribution à la conférence « Byzance en Europe: l’héritage byzantin » (décembre 2007 à Greifswald), cet article ouvre une nouvelle perspective sur la discussion de l’intonation microtonale et les énergies dans un mélos.
23 Âout 2010: J'ai actualisé l'article avec un grand merci à Neil Moran.
2012: Ici vous trouvez la publication:
Malheureusement, la traduction sur l῾ ἐμμελῆς doit être corrigée:
Cui scilicet diapason plerumque tonus exterius additur, qui emmelis, id est aptus melo, vocatur.
For the full octave another tone might be added, which is called ἐμμελῆς: "according to the melos".
Pardonnez-moi pour cette correction, svp.
Replies
Aussi la discussion des influences concernant le chant des Troubadours était trop primitive, si on l'avait reduit à la question de l'origine. C'est le resultat d'une très pauvre conception d'une "culture" qu'on a choisi à s'identifier. C'est sur qu'on va trouver la frustration (regardez no. 1 du Basler Jahrbuch für historische Musikpraxis).
C'est similaire de la canonisation de la bible: Chaque traduction, chaque redaction ou "normalisation", une nouvelle tradition ou une nouvelle religion.
Je suis désolé, que le sujet de mon article cité n'est pas du tout le melos sur lequel vous avez parlé dans votre article. Je vais ouvrir un nouveau groupe - ou peut-être - un nouveau réseau sur le chant byzantin (parce que c'était déjà longtemps un désiderat entre mes collègues). Là on pourrait discuter la tonalité des antiennes de la passion dans le contexte du cycle séminaire de l'octôêchos byzantin (aussi avec les experts des sources slaves), et bien sur les sources sur la phthora nana.
Oliver Gerlach a dit :
Mon exemple correspondant est Abb. 1. Il faut savoir que le mesos se trouve toujours entre le kyrios et le plagios. Comme j’ai déjà écrit, le kyrios tetartos avec la formule ἅγια se trouve à la tête de la quinte (sol = ἅγια), le mesos au milieu (mi = ἅγια νεανές) et le plagios à la base (sol = νεἅγιε). C’est la construction chez les théoriciens latins d’user la même finale pour le kyrios et le plagios, mais pas la même genre de l’octave.
C’est pour cela que l’auteur δ parle du « pentacorde » entre les deux positions dynamiques de la terminologie grecque (G-d), et pas du « tétracorde » entre G-c et du même genre de la quinte entre C-G. Et il parle des deux lignes descendants du bécarre au D, et du c au E extrême.
Malgré que la majorité des chants ne descendent plus bas que RE, il y a quelques exceptions qui descendent jusq’au DO, avec une cadence à la finale du plagios (selon la théorie byzantine). Mais aussi dans les autres chants, c’est évident que c fa a la fonction d’un tournant ou d’une cheville ouvrière pour la direction descendante dans le mélos. C‘est pour cela, que je ne parle pas seulement de l‘octave ascendante du tonus octavus (D-G-d), mais aussi de l‘octave descendante du tetartos (C-G-c). Si vous voudrez, c‘est mon intégration de la théorie byzantine qui n‘existe pas dans la description de AIANEOEANE chez l‘auteur δ.
Un remarque sur la discussion de la reception latine entre Charles Atkinson et Constantin Floros: Aussi les byzantinistes aujourd‘hui ont beaucoup des difficultés de comprendre la théorie des « paraptères », je me souviens seulement de l’article sur “Intonations and the Signatures of the Byzantine Modes” par Oliver Strunk (1945). Il a cherché quelque chose pareille comme les differentiae, et finalement il n’a pas trouvé. Mon explication de la différence entre la théorie carolingienne et la théorie byzantine, c’est ça: Les théoriciens latins ont le problème qu’ils cherchent une classification de chacune mélodie selon leur modèle de l’octôêchos, les théoriciens grecs n’ont aucune intérêt dans cette question, ils discutent toujours les relations entre les méloi différents, parce qu’ils cherchent la transition la plus élégante entre eux.
Dans cette perspective, l’intégration de mesos tetartos comme une intonation du tonus tertius ou autentus deuterus est une traduction plausible dans le système de l’ octôêchos latin.
En fait on ne parle pas de la même chose:
- Le « mesos tetartos » de l’anti-cherouvikon Τοῦ δείπνου σοῦ – au moins la version de l’asmatikon ou du kontakarion – est la phthora nana (φθορά νανὰ) enharmonique de l’ ἦχος πλάγιος τοῦ τετάρτου ou le triphônos de cet êchos avec l’intonation νεἅγιε νανὰ. Vous avez raison que l’usage du terme « mesos tetartos » dans l’agiopolitês normalement désigne le phthora nana.
- Le « mesos devteros » du troparion τὸν σταυρὸν σοῦ προσκυνοῦμεν est évidemment un mélos du devteros. Aucun psalte ne chante la formule ἅγια sauf dans l’ ἦχος τέταρτος, et seulement la combinaison avec le mélos du tetartos et le mesos diatonique peut produire la quinte augmenté entre SI et MI. Ce n’est pas possible dans aucun mélos du devteros, où cette quinte lie le kyrios avec le plagios.
La séduction est grande d’associer le mélos de l’ ἅγια νεανές avec beaucoup des mélodies grecques qui sont classifiées par les théoriciens latins comme autentus deuterus, mais ce n’est pas si simple, même avec la mélodie du cherouvikon dans l’ ἦχος πλάγιος τοῦ δευτέρου.
Le « mesos tetartos » dont je parle ici, était une prototype de l’ ἦχος λέγετος. Bien sur il y ont aussi les mélodies grecques de ce mélos dans le répertoire franco-romain.
Un petit commentaire sur votre étude de l’antienne « Crucem tuam adoramus »: Si vous parlez de la tradition de Jérusalem, les sources bénéventaines ont la priorité, parce que Egon Wellesz a déjà prouvé que les versions des antiennes grecs et latins là sont les plus proches en comparaison avec un tropologion du IXe siècle qui a une version simple, au moins pour le troparion Ὅτε τῷ σταυρῷ (1947). Ce n'est pas de surprise parce que la majorité des moînes grecs en Apulie, Basilicate et Calabrie étaient très autonomes même envers l'église byzantine (cf. Vera von Falkenhausen, 1978).
Dans la tradition ambrosienne, slave, et byzantine (Γ 3), il s’agît d’une réception mélismatique dans le rite de la cathédrale. Et les liens forts de la version vieux-romaine viennent de cette tradition.
Oliver Gerlach a dit :
Mais une question en avance: Dans l'exemple 1 de votre article (2010, p. 3) je ne pouvais pas comprendre votre transcription de la signature principale: "πλ ψ" (manuscrit Γ de la Grande Lavra). Je suppose qu' il s'agît de la signature de l'ἦχος πλάγιος τοῦ δευτέρου "πλ υ'" (υ' est le substitut de β', le no. 2). Est-ce que vous avez le facsimilé?
Oliver Gerlach a dit :