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• Illo Humphrey, Ph. D. | HDR •

• Médiéviste | Musicologue | Proto-Philologue •

• Université Paris Ouest Nanterre La Défense :  2004 | 2014 •

« Boethii De institutione musica libri quinqueauctor, opus, interpres »

Carmina Philosophiae (© International Bpethius Society) ISSN#1075-4407

 Volume 14, 2005, p. 167-176

Compte rendu du livre :

Boèce. Traité de la Musique.

Introduction, traduction et notes,

Christian Meyer,

• Turnhout (Brepols), 2004, ISBN 2-503-51741-2, 1 – 352 pages •

• Livre broche | Format: 210 mm x 140 mm | 500 grammes •

 https://u-bordeaux3.academia.edu/IlloHumphrey/Papers •

 

• Résumé de synthèse •

• La publication bienvenue de ce remarquable travail de Christian Meyer comble enfin une lacune dans le domaine de la proto-philologie médiévale en général, et dans celui des recherches scientifiques-philosophiques sur l’enseignement du platonicien Boèce en particulier. En effet, ce travail rend accessible pour la première fois en langue française l’un des textes majeurs de la Tradition du savoir pythagoricienne et platonicienne, en l’occurrence : Boethii De institutione musica libri quinque [Boèce À propos des fondements de l’enseignement canonique de la Philosophie et la Science de la Musique en cinq Livres

• Le Boethii De institutione musica libri quinque est un ouvrage scientifique-philosophique complexe à triple thématique intégrée, en l’occurrence : la philosophie du processus cognitif à travers la faculté de perception par les cinq sens ( γνώμη • αἰσθητήριον : cognitioperceptio sensuum), la philosophie des nombres et proportions ( ριθμητικὴ τέχνη : ars arithmetica), la philosophie de la formation des sons musicaux (ὁ ϕθόγγος), des intervalles musicaux et des consonances musicales ( μουσικ τέχνη : ars musica) •

• En publiant cet ouvrage, Christian Meyer met à la disposition de la communauté de recherche francophone une excellente traduction française du De institutione musica libri quinque de Boèce. Cette traduction permettra à la nouvelle génération de philosophes scientifiques, épistémologistes, musicologues et proto-philologues francophones de méditer longuement l’enseignement canonique de Boèce, en matière d’ars musica, puis de l’assimiler lentement à son rythme. Elle permettra aussi, dans un deuxième temps éventuellement, de réintroduire cet enseignement dans le cursus des études scolaires dès l’école primaire, et ce à l’instar des écoles carolingiennes et post-carolingiennes en Europe du IXe au XVIe siècle inclus, dont le programme de base fut conçu à l’origine par le grand Alcuinus Euboricensis (Alcuin d’York, *ca.730 – 804), le Ministre d’Education et de Culture Générale sous le règne de Charlemagne (* ca. 747 – 814)  •

• IH | ih • scripsi et subscrpsi • Explicit

 • Mots Clés •

• Christian Meyer | Anicius Manlius [Torquatus] Seuerinus Boethius : uir inluster, senatorconsul ordinariuspatriciusmagister officiorum (*Rome, ca. 480 - Pavia, ca. 524) | De institutione musica libri quinque [Boèce À propos des fondements de l’enseignement canonique de la Philosophie et la Science de la Musique en cinq Livres] | De institutione arithmetica libri duo [Boèce À propos des fondements de l’enseignement canonique de la Philosophie et la Science des nombres et proportions en deux Livres] | Νικόμαχος ὁ Γερασηνός (ca. a. D. 125),  Μουσικὴ εἰσαγωγή | Κλαύδιος  Πτολεμαῖος (ca. a. D. 168),  τὰ  Ἁρμονικά,  Aˊ: aˊ-Aˊ: iϚˊ | “emmelis” (Gr. ἐμμελής, -ής, -ές)  |  Quintus Aurelius Memmius Symmachus (ca. 525) | Diptyque Consulaire (487) : Flavius Narius Manlius Boethius (ou bien Flavius Nonius Arius Manlius Boethius), le père de Boèce| Musicologie | Proto-Philologie (Gloses | Notae tironianae:  notes tironiennes | Notae sentenciarum : signes de renvoi) | Prosopographie | Hagiographie | Codicologie |Neustria | Corbie | Fleury-sur-Loire | Auxerre | l’Île de Reichenau (Augia insula) | phthongos |Régime de l’ Octave (continua proportio superparticularis) | IH | ih | Explicit 

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• Illo Humphrey, Ph. D. | HDR •

• Médiéviste | Musicologue | Proto-Philologue •

• Université Paris Ouest Nanterre La Défense : 2004 | 2014 •

« L’Hymne des Vigiles,  "Te Deum laudamus".

Une étape importante dans l'histoire de la musique liturgique latine » •

Itinéraires de la musique française. Théorie, Pédagogie, Création 

Textes réunis et présentés par Anne Penesco (éd.)

Cahiers du Centre de Recherches Musicologiques

 Université Lumière-Lyon 2

 Presses Universitaires de Lyon | Lyon | France  1996

 ISBN : [978] 2-7297-0503-1

 • Cf. pages 15-50 | 14 Planches hors texte : pages 35-50 • 

  • https://u-bordeaux3.academia.edu/IlloHumphrey/Papers •

• Introduction •

• Cette recherche est consacrée à l'Hymne des Vigiles pré-« grégorienne », Te Deum laudamus. À l'instar de certains traités de l'Antiquité et du Haut Moyen Âge, tels Πλάτων, Τίμαιος ἢ περὶ Φύσεως (Pláton, *ca. 428 – †ca. 348-347 av. JC, Tímaios ou à propos de la nature), ou bien Hrotsvithae Gandersheimensis, Comedia Qvinta Paffnvcius et Thais (Hrotsvitha de Gandersheim, *ca. 935 – †ca. 1002, Comédie numéro cinq : Paffnutius et Thaïs), la présente étude a été rédigée sous forme de dialogue. Il s'agit d'une suite de trente-trois percontationes (questions) et responsiones (réponses) entre Discipulus (élève) et Magister (pédagogue). Pour la commodité des lecteurs, les dialogues entre élève et pédagogue ont été numérotés, puis subdivisés en quatre sections distinctes, en l’occurrence : Section I (Préliminaires), Section II, Section III, Section IV, suivies de 14 planches hors texte. Chaque Section traite un aspect différent de l'hymne Te Deum laudamus : aspect liturgique, aspect historique, aspect musicologique, aspect littéraire •

• La première partie propose une étude étymologique et sémantique du terme grec « liturgie » ( λειτουργία, -ας), retraçant son évolution depuis ses différentes connotations dans le contexte de la civilisation hellénique jusqu'à son entrée tardive au XVIe siècle dans le jargon courant de l'Église chrétienne en Occident •

• La deuxième partie pose le problème de la date, de l’origine et de l'auteur-compositeur de l’hymne Te Deum laudamus, en s'appuyant sur l'étude monumentale du bénédictin de Solesmes Dom Paul Cagin, Te Deum ou Illatio ? (1906), et sur les plus anciens témoignages attestant l'existence de l’hymne Te Deum laudamus, notamment de Saint Cyprien de Toulon (mort vers 549), et des règles monastiques de saint Césaire d'Arles (470-543) et de saint Benoît de Nursie (ca. 520 - ca. 575) •

• La troisième partie de cette recherche est consacrée à l'étude musicologique proprement dite de la mélodie de l’hymne Te Deum laudamus. Elle indique la plus ancienne source connue de la mélodie du Te Deum laudamus, conservée en notation dite « dasiane », se trouvant dans un traité anonyme de théorie musicale, la Musica et Scolica Enchirtadis, écrite dans le nord de la Neustria (France Nord) vers l’an 880, semble-t-il.  Cette troisième partie passe en revue les cinq versions différentes de l’hymne Te Deum laudamus, en l’occurrence : Tonus sollemnis, Tonus simplex, Tonus monasticus, Tonus ambrosianus, Tonus „alio modo, Iuxta morem romanum“ (cf. pages 38-48), enfin, elle montre clairement que la structure de la mélodie du Te Deum laudamus est  fondamentalement pentatonique •

 

• La quatrième et dernière partie pose, entre autres, le problème difficile du genre littéraire de l'hymne et signale la similitude frappante entre celle-ci et l'oraison du Psaume 150, provenant de la série d'oraisons psalmiques dites « africaines », que l’on trouve au feuillet 155r°-155v° du célèbre manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, Fonds latin 13159, appelé le Psautier de Charlemagne, écrit vers 795 à Corbie (Somme | Picardie | 80800 France) pour le monastère de Saint Riquier près d’Abbeville (Somme | Picardie | 80100 France) • IH | ih | 7-V-2015 | Explicit

Mot clés 

• Hymne des Vigiles | Te Deum laudamus | Chant Pré-« Grégorien » | Chant « Grégorien » | Musique  liturgique latine | Saint Basile | Liturgia Alexandrina | Saint Cyprien de Toulon | Officium | Divina  Officia | Ecclesiasticum Officium | Amalarius Symphonius Metensis | Amalaire de Metz | De divinis Officiis | Isidorus Hispalensis | Isidore de Séville | Jean d’Avranches | Robert Paululus d’Amiens | De caeremoniis, Officiis et observationibus ecclesiasticis | Rationale divinorum Officiorum | Pierre-Marie Gy, OP | Libellus de origine Officiorum | Liturgie | Liturgia | Théologie | Theologia | Origène | Abailard | Règle de Saint Benoît | Saint Augustin | Saint César d’Arles | Musica et Scholica Enchiriadis | Dom Paul Cagin | Te Deum ou Illatio ? | Antiphonaire de Bangor | Psautier de Charlemagne : Paris, Bibliothèque nationale de France, Fonds latin 13159 (ca. 795), feuillet 155r°-155v° • IH | ih | Explicit 

Illo Humphrey, Ph. D. | HDR

scripsi et subscripsi

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• Illo Humphrey, Ph. D. | HDR 

• Mediævalist | Musicologist | Proto-Philologist •

• Université Paris Ouest Nanterre La Défense : 2004 | 2014 •

Boethius.

His Influence on the European Unity of Culture:

from Alcuin of York (804) to Thierry of Chartres (1154)

• Introduction with Bibliography on Boethius: Consolatio Philosophiae, on Prosoprographia, on Hagiographia, Prologue, 12 chapters, Epilogue, 5 Appendices: Bibliography (Boethius and the Liberal Arts), Manuscript Catalogue (128 primary sources), General Index-Glossary, Greek Index-Glossary, Index of the Descriptiones (Illustrations, Diagrams, Figures, Charts), 237 pages, Nordhausen, Germany (Traugott Bautz Verlag GmbH), 2012, ISBN: 978-3-88309-603-2  

• https://u-bordeaux3.academia.edu/IlloHumphrey/Books •

• Nota bene : Les chapitres 5, 6, 7, 9 sont consacrés à la musique médiévale, cf. infra Sommaire 

• Nota bene : Chapters 5, 6, 7, 9 are on mediæval Musicology, cf. infra Table of Contents 

• Nota bene : Kapitel 5, 6, 7, 9 handeln sich um Musikwissenschaft, cf. infra Inhaltsverzeichnis 

• http://www.colloquiaaquitana.com/?page_id=28 

http://www.bautz.de/shop/product_info.php?products_id=653 

• http://www.bautz.de/neuerscheinungen-2010/rez_9783883096032.html 

• http://www.bautz.de/neuerscheinungen-2010/9783883096032_rez_kalten.pdf •

 http://opac.regesta-imperii.de/lang_en/autoren.php?name=Humphrey%2C+Illo • 

• Résumé | Abstract | Zusammenfassung 

• This comprehensive textbook on the philosopher Boethius is designed for interdisciplinary laboratory and classroom use on the university level by professors, post-doctoral researchers, doctoral candidates, graduate and undergraduate students in the pluridisciplinary fields of the Liberal Arts, as well as for teachers, parents and students on the secondary high school level. It has been thoughtfully conceived and elaborated as a veritable research library in itself, permitting the users to understand clearly all the mentioned Boethian word-concepts, Greek and Latin vocabulary, technical terms, editorial terms, etc., without having to go outside the framework of the book itself. To this effect, it is equipped with an extensive and up-to-date bibliography on the works, glosses, commentaries, and translations of the Boethian corpus, on the prosopography and hagiography of Boethius, on Boethius and the Liberal Arts, and on Boethian related research. It is also equipped with a complete Index-Glossary, namely:

(a)  Catalogue of the 128 principal primary sources (manuscripts) mentioned in the text,

(b) a General Index-Glossary (Latin | English),

(c)  a Greek Index-Glossary,

(d) an Index of the 14 Descriptiones (Charts,  Diagrams, Illustrations) •

• In short, this new publication on the influence which Ancius Manlius Torquatus Severinus Boethius had on the European Unity of Culture is designed not only to be an excellent research, reference, and pedagogical tool destined for scholar, professor, teacher, student, and pupil  alike, but also to be a very useful companion for the enrichment of παιδεία, "humanitas, eruditio institutioque in bonas artes" (Aulus Gellius, *125-ca. 185, Noctæ atticæ [Noctum atticarum] XIII,17), that is to say for the enrichment of general culture, which is in itself a refuge value IH | ih • scripsi et subscripsi  Explicit

• Table des Matières | Table of Contents | Inhaltsverzeichnis 

• Abbreviations  - p. 6

• Introduction    - p. 7

• Latin Stenography [Tironian Notes] | Critical Glossary | Bibliography  - p. 15

• Bibliography:

• Boethii Opera omnia  - p.16          

• Boethii Prosopographia  - p. 21       

• Boethii Hagiographia  - p.28       

• Prologue: Boethius. Powerful Bridge between Antiquity and the Middle Ages  - p.41

• Chapter   1: Boethius and Alcuin of York  - p. 49

• Chapter   2: Boethius and Amalarius Symphosius Metensis  - p. 61

• Chapter   3: Boethius and Charles II “the Bald”  - p. 71

• Chapter   4: Boethius and Iohannes Scottus Eriugena  - p. 79

• Chapter   5: Boethius and the Cognitive Process (De musica I,1)  - p. 91 

• Chapter   6: Boethius and Aurelianus Reomensis  - p. 113 

• Chapter   7: Boethius and Hucbaldus Elnonensis  - p. 119 

• Chapter   8: Boethii Consolatio Philosophiae   - p. 137

• Chapter   9: Boethius and Hrotsvitha Gandersheimensis  - p. 157 

• Chapter 10:

• (A) Boethius and Gerbertus Aureliacensis  - p. 167

• (B) Boethius and Abbo Floriacensis  - p. 171

• (C) Boethius and Notker Labeo seu Teutonicus  - p. 172

• Chapter 11: Boethius and Fulbertus Carnotensis  - p. 175

 • Chapter 12: Boethius and Theodoricus Carnotensis  - p. 179

• Epilogue:    The Legacy of Boethius  - p.  187

• Bibliography: Boethius and the Liberal Arts  - p. 195

• Index (Manuscripts)  - p. 219

• Index (General)  - p. 226

• Index (Greek)  - p. 232

• Index (Descriptiones - p. 234

• Dedication  - p. 235

• Acknowledgements  - p. 237

Deutsche Zusammenfassung

 Illo Humphrey, Ph. D. | HDR

Mediävist | Musikwissenschaftler | Proto-Philologe

Boethius

His Influence on the European Unity of Culture:

from Alcuin of York (†804) to Thierry of Chartres (†1154)

• Verlag Traugott Bautz GmbH | Nordhausen | Deutschland | 2012 | 237 Seiten | 35 €  

• ISBN: 978-3-88309-603-2 •

 [1] Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius (*Rom, ca. 480 - † Pavia, ca. 524) war eine von den mächtigen Brücken der Generalkultur und Ausbildung zwischen dem europäischen Altertum und Mittelalter.  Er war das ideale Sammelbecken ( ὑποδοχή | ἡ χώρα) der wissenschaftlichen und philosophischen Traditionen, die ihm vorangingen, und der ideale Behälter (τὸ ὑποδοχεῖον | κρήνη) für die dreiunddreißig Generationen von Meistern und Schülern, die ihm nachfolgten.  Angesichts der Qualität seiner Generalkultur und seiner Ausbildung bzw. seine Humanitas, und seine Eruditio Institutioque in bonas artes, Manlius Boethius kann als Vater des wissenschaftlichen und philosophischen Denkens des Abendlands im Mittelalter betrachtet werden. Noch mehr, seine Forschung hat der  nachrömischen Zeit die Schlüssel des Verständnis der Substanz von wahren Ideen hintergelassen, bzw. die Hauptbegriffe: animae generatio (die Geburt der Seele und des Bewusstseins), substantia numeri (das Zahlenwesen), principalitas unitatis (das Primat der Zahl 1, das  heißt die absolute Einheit), continuo proportio superparticularis (das Gesetz der Oktave), sensuum perceptio et cognitio (Sinneswahrnehmung und der kognitive Prozess), summa bona or quattuor uirtutes animae (das höchste Gut, das  heißt die weise Verwaltung der Glücklichkeit und des Leidens, der Gerechtigkeit und der Ungerechtigkeit), decem categoriae or decem praedicamenta (die zehn Kategorien), quinque uoces (die fünf Universalien).  Allerdings war Boethius einer von den bedeutesten Meistern, die an der Strukturierung der europäischen Kultureinheit teilgenommen haben, und sein Gesamtwerk wurde, ab dem Ende des 8. Jahrhunderts, eine unentbehrliche Quelle für die neue karolingische Bildungstradition, die, Dank Alkuinus von York und seinen Genossen, bzw. die Scotti peregrini, zum europäishcen Kontient gebracht wurde. Die Lehre von Manlius Boethius wurde ab dem 9. Jahrhundert die grundsätzliche Quelle der karolingischen und ottonischen Schulprogramms

[2] Diese rechtzeitige Veröffentlichung über Manlius Boethius ist allzugleich ein Text für Forscher und für Lehrer, bzw. für Labor und Hörsaal.   Die Finalität dieser Forschung besthet darin, daß sie: (a) die Rolle erklärt, die das Leben, das Werk, die Glossen, die Kommentare, und auch die Erinnerung von Boethius in der Schöpfung der europäischen Kultureinheit gespielt haben, (b) den Einfluss von Boethius bei der Aufrechterhaltung von kognitiven Hygiene, im Rahmen der Zivilisationsverwaltung und Zivilisationsentwicklung, heraushebt, (c) den bedeutsamen Beitrag von Boethius bei der geburt der Studia generalia, oder Uniuersitas magistrorum atque scholarium uel discipulorum |[discipularum], bzw.: die mittelalterlice Universität, betont, und schliesslich (d) daß dieses Buch deutlich zeigt, daß die Forschung und die Lehre von Boethius, sowie die Glossen und Kommentare über Boethius, die die Wissenschaft, die Philosophie, und die Ethik durch die Jahrhunderte ausgeführt haben, immer noch heute im 21. Jahrhundert gültig und trefflich sind. Allerdings sollte man sich bewusst daran erinnern, dass der Boethiana-Corpus (Texte, Glossen, Kommentare) einen wesentlichen Teil des grundsätzlichen Forschungs- und Schulprogramms der zukünftigen mittelalterlichen Universität in Europa ausmachte, die, ab dem 12. Jahrhundert, die Hauptquelle des Kanons der Sieben Freien Künste, bzw.: Quadruvium (ars arithmeticaars musicaars geometricaars astronomica) und Trivium (ars grammatica• ars dialectica-ars logica ars rhetorica), geworden ist 
 

[3] In fine, das Gesamtwerk von Manlius Boethius, bzw.: seine Traktate über ars arithmetica, ars musica, ars dialectica uel logica, seine fünf Opuscula sacra, sein letztes Meisterwerk Consolatio Philosophiae, seine Glossen, und auch die zahlreiche Kommentare davon, haben zuesrt den europäischen Studia generalia, dann der Universitas magistrorum atque scholarium uel discipulorum [discipularumque], einen sehr reichen intellektuellen, wissenschaftlichen, philosophischen, ethischen und geistlichen Humus versorgt, dessen Wirkung immer noch deutlich gespürt werden kann, und immer noch sehr gebraucht wird. Es folgt daraus, daß die Opera omnia von Manlius Boethius und deren Kommentare, einen sehr bestimmenden Einfluss auf die europäische Kultureinheit ausgeübt hat, und zwar: ab dem karolingischen Meister Alkuin von York des 8. Jahrhunderts, bis zum ottonischen Meister Thierry von Chartres des 12. Jahrhunderts, und es war eben diese Kultureinheit, die die Enstehung der mittelalterlichen Universität in Europa veranlassen hat

[4] Nota bene: Dies Werk: Boethius. His Influence on the European Unity of Culture: from  Alcuin of York  (†804) to Thierry of Chartres (†1154),  mit 237 Seiten, wurde in 2010 vom Traugott Bautz Verlang in Nordhausen, Deutschland veröffentlicht : ISBN: 978-3-88309-603-2.  Das Buch inhält eine Einleitung mit Fachliteratur (Boethius: Opera omnia | Boethius: Prosopgraphia, Boethius: Hagiographia),  ein Prolog, 12 Kapiteln, ein Epilog, und 5 Anhänge, bzw.: Fachliteratur (Boethius und die Sieben Freie Künste), Handschriftenkatalog (128 Handschriften), Wortverzeichnis-Glossar, Wortverzeichnis-Glossar (Griechisch), Tafelverzeichnis. Unter den verschiednen Tafeln besteht zwei Tafeln von Boethius-Glossen aus dem 9. Jahrhundert in tironischen Noten (d. h. lateinishe Kurzschrift, cf. Introduction, Seite 15, und Kapitel 5: Seite 104), und drei Tafeln von notae sententiarum, (d. h. Annotationszeichen, cf. Kapitel 5: Seiten 108-110), die zu den Boethiusglossen des Traktats Boethii De institutione musica libri quinque in einer wichtigen Handschriftenfamilie aus dem neunten Jahrhundert gehören • IH | ih • Explicit •

Illo Humphrey, Ph. D. | HDR

scripsi et subscripsi

  Résumé français

 Illo Humphrey, Ph. D.

Médiéviste | Musicologue | Proto-Philologue

Boethius. 

His Influence on the European Unity of Culture:

from Alcuin of York (804)  to Thierry of Chartres (1154)

• Verlag Traugott Bautz GmbH | Nordhausen | Allemagne | 2012 | 237 pages | 35 € 

• ISBN: 978-3-88309-603-2 •

 [1] Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius (*Rome, ca. 480 - Pavie, ca. 524) fut l'un des puissants ponts de l'éducation et de culture générale entre l'Antiquité européenne et le Moyen Âge. He was the ideal receptacle for the threefold scientific-philosophical-ethical Tradition of Knowledge which led up to him, and the ideal reservoir and source for the thirty-three generations of Masters and pupils which followed him. Il fut le réceptacle idéal ( ὑποδοχή | ἡ χώρα) pour la transmission de la Tradition du savoir scientifique, philosophique et éthique qui a conduit jusqu'à lui, et la source, c’est-à-dire le réservoir idéal (τὸ ὑποδοχεῖον | κρήνη) pour les trente-trois générations de Maîtres et élèves qui l'ont suivi. Boethius, given the completeness of his general culture and education, humanitas, eruditio institutioque in bonas artes), can thus be considered the Father of western mediaeval scientific-philosophical thought, and indeed his research gave to the post-Roman period the key to understanding the substance of true ideas through the study of fundamental concepts, such as: the substance of number (substantia numeri), the cognitive process (cognitio), the wise management of happiness and suffering, and of justice and injustice (summa bona), et caetera.Étant donné la qualité de sa culture générale et de son éducation, c’est-à-dire son humanitas, et son eruditio institutioque in bonas artes, Manlius Boethius,  peut être considéré comme le père de la pensée scientifique-philosophique du monde médiolatin. De plus,  ses recherches ont légué à la période post-romaine les clés pour comprendre la substance des idées vraies à travers l'étude des concepts fondamentaux, tels que: animae generatio (genesis of the soul-consciousness), substantia numeri (l’essence du nombre), principalitas unitatis (primauté de la valeur numérique 1, c’est-à-dire l’unité absolue), continuo proportio superparticularis (régime de l’octave), sensuum perceptio et cognitio la perception par les sens et le processus cognitif), decem categoriae or decem praedicamenta (les dix catégories), quinque uoces (les cinq universaux) et avant tout summa bona or quattuor uirtutes animae (la gestion du bonheur et de la souffrance, celle de la justice et l’injustice, c’est-à-dire la gestion du  souverain bien). Ces concepts importants ont été enseignés dans le cadre des artes liberales (αἱ λευθέριοι τέχναι), qui furent organisés par Aurelius Augustinus (De ordine II, 7, 12), en un canon de sept disciplines divisées en deux parties distinctes, en l’occurrence : Quadruvium (ars arithmetica ars musica ars geometrica ars astronomica) et Trivium (ars grammatica• ars dialectica-ars logica ars rhetorica). Manlius Boethius a légué à la postérité cet enseignement précis, cohérent et bien enraciné dans la Tradition du savoir des civilisations grecque et romaine, c’est-à-dire la παιδεία, l’humanitas, l’eruditio institutionque in bonas artes de l’Antiquité européenne.  Ainsi, Manlius Boethius fut l’un des protagonistes clé dans la création de l’unité de culture européenne, son œuvre devint dès la fin du VIIIe siècle, le compagnon indispensable pour la nouvelle branche de la tradition du savoir scientifique-philosophique carolingienne. L’œuvre de Manlius Boethius, qui fut introduit sur le Continent principalement par Alcuin d’York et par ses compatriotes, les scotti peregrini, entre l’an 782 et 789, devint en effet la fondation du cycle d’études scolaires de base des écoles monastiques et cathédrales de l’Ordo palatii des périodes carolingiennes et post-carolingiennes, puis, par la suite, devint l’enseignement de base de la Faculté des arts dans le cadre des Studia generalia aux XIe et XIIe siècles, et dans celui de l’Universitas magistrorum atque scholarium uel discipulorum|[discipularumque] à partir du XIIIe siècle •

[2] The veritable goal of this study, that is to say its true aim, is to bring better into focus the influence of the research and teachings of the Platonist Boethius on the European post-Roman civilisation between the last quarter of the 8th century and the first half of the 12th century, period during which Europe structured its basic educational, scientific, philosophical and ethical Unity of Culture, and during which took place the slow gestation of the first European universities, created in Italy, France, England, Spain, Germany, etc. Boethius, thus, comes to the forefront as one of the most important sources for the new Carolingian and post-Caro- lingian branch of the scientific–philosophical Tradition of Knowledge as of 782, the year in which Alcuinus Euboricensis (Alcuin of York, ca. 730 – Tours, 804), invited by Charlemagne, assumed his new functions as Praeceptor of the Schola palatina in Aachen, down to 1154, the year in which the last of the great dynasty of paeceptores of the Schola Carnotensis (School of Chartres) died, that is to say Theodoricus Carnotensis seu Brito (Thierry of Chartres or Thierry the Breton[2] La finalité de cette étude est de mettre en évidence l'influence de l’enseignement de Manlius Boethius sur la civilisation européenne post-romaine entre la fin du VIIIe siècle et la première moitié du XIIe siècle, période durant laquelle l'Europe a structuré son Unité de Culture. En effet, ce fut pendant cette période qu’a eu lieu la lente gestation des premières universités européennes, créé en Italie, France, Angleterre, Espagne, Allemagne, etc. Manlius Boethius, donc, revient au premier plan comme l'une des sources les plus importantes de la nouvelle branche carolingienne et post-carolingienne de la tradition du savoir scientifique-philosophique à partir de l’an 782, l'année où Alcuius Euboricensis (Alcuin d'York , ca 730 -. Tours, 804), invité par Charlemagne, a pris ses nouvelles fonctions en tant Praeceptor de la Schola Palatina à Aachen, jusqu’à l’an1154, l'année de la mort du dernier des grands paeceptores de la Schola Carnotensis (École de la Cathédrale de Chartres), c'est-à-dire Theodoricus Carnotensis seu Brito (Thierry de Chartres ou Thierry le Breton) •

[3] In fine, cet outil de recherche et de pédagogie cherche à montrer que l’œuvre de Manlius Boethius sur le canon des sept  arts libéraux, complétée par ses cinq Opuscula sacra, son ultime traité Consolatio Philosophiae, et leurs multiples gloses et commentaires, a fourni un riche humus intellectuel, scientifique-philosophique, spirituel-ethique pour la création des Studia generalia ou Uniuersitas magistrorum atque scholarium uel disciplulorum [discipularumque] en Europe, dont les effets nourrissants sont encore fortement ressentis, et dont les écoles et universités d’aujourd’hui ont toujours fortement besoin. Ainsi, grâce à cet ouvrage, nous pouvons mesurer avec un peu plus de précision l’influence déterminante qu’a eu l’œuvre de Manlius Boethius sur l’Unité culturelle européenne entre Alcuin d’York, Maître carolingien du VIIIe siècle, et Thierry de Chartres, Maître post-carolingien du XIIe siècle, et c’est précisément cette Unité culturelle qui donna lieu à la naissance de l’université médiévale européenne •

[4] Nota bene : Cet ouvrage, Boethius. His Influence on the European Unity of Culture: from  Alcuin of York  (804) to Thierry of Chartres (1154), de 237 pages, a été publié en 2010 par le Traugott Bautz Verlag, à Nordhausen en Allemagne: ISBN: 978-3-88309-603-2. Il comprend une Introduction avec Bibliographie (Boethius: opera omnia | Boethius: Prosopgraphy, Hagiography), un Prologue, 12 chapitres, un Epilogue et 5 Appendices, notamment: Bibliography (Boethius and the Liberal Arts), Index-Catalogue des manuscrits (128 manuscrits répertoriés), Index-Glossaire général, Index-Glossaire grec, Index des Descriptiones (Illustrations, Diagrammes, Figures, Tableaux). Parmi les Illustrations, on trouve deux glossaires de gloses boétiennes du IXe siècle en  notes tironiennes, c’est-à-dire en sténographie latine [p. 15, p. 104], et un glossaire du IXe siècle de  notae sententiarum, c’est-à-dire signes de renvoi ou signes d’annotation [p. 108-110], qui accompagnent les gloses boétiennes conservées dans une importante famille de manuscrits du IXe siècle contenant le traité Boethii De institutione musica libri quinque) • IH | ih • Explicit 

Illo Humphrey, Ph. D. | HDR

scripsi et subscripsi.

• English Abstract •

 Illo Humphrey, Ph. D. | HDR

• Mediævalist | Musicologist | Proto-Philologist •

Boethius

His Influence on the European Unity of Culture:

from Alcuin of York (†804) to Thierry of Chartres (†1154)

• Verlag Traugott Bautz GmbH | Nordhausen | Germany | 2012 | 237 pages | 35 €•

• ISBN: 978-3-88309-603-2 •

[1] Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius (*Rome, ca. 480 – Pavia, ca. 524) was one of the powerful bridges of education and general culture between European Antiquity and the Middle Ages. He was the ideal receptacle ( ὑποδοχή | χώρα) for the threefold scientific-philosophical-ethical Tradition of Knowledge which led up to him, and the ideal reservoir and source (τὸ ὑποδοχεῖον | κρήνη) for the thirty-three generations of Masters and pupils which followed him. Given the completeness of his general culture and education, that is to say his humanitas, and eruditio institutioque in bonas artes, Boethius can thus be considered the Father of western mediæval scientific-philosophical thought, and indeed his research gave to the post-Roman period the key to understanding the substance of true ideas through the study of fundamental concepts, such as: animae generatio (genesis of the soul-consciousness), substantia numeri (essence of number), principalitas unitatis (primacy of the number 1, that is to say the absolute Unity), continuo proportio superparticularis (regime of the octave), sensuum perceptio et cognitio (sens perception and the cognitive process), summa bona or quattuor uirtutes animae (the wise management of happiness and suffering, of justice and injustice), decem categoriae or decem praedicamenta (the ten categories), quinque uoces (the five universals), et caetera. These important concepts were taught within the framework of the sevenfold canon of the artes liberales (liberal arts), which were divided into two distinct sections, namely: Quadruvium (ars arithmeticaars musicaars geometricaars astronomica) and Trivium (ars grammatica• ars dialectica-ars logica ars rhetorica) •


[2] The veritable goal of this study, that is to say its true aim, is to bring better into focus the influence of the research and teachings of the Platonist Boethius on the European post-Roman civilisation between the last quarter of the 8th century and the first half of the 12th century, period during which Europe structured its basic educational, scientific, philosophical and ethical Unity of Culture, and during which took place the slow gestation of the first European universities, created in Italy, France, England, Spain, Germany, etc. Boethius, thus, comes to the forefront as one of the most important sources for the new Carolingian and post-Carolingian branches of the scientific–philosophical Tradition of Knowledge as of 782, the year in which Alcuinus Euboricensis (Alcuin of York, ca. 730 – Tours, 804), invited by Charlemagne, assumed his new functions as Praeceptor of the Schola palatina in Aachen, down to 1154, the year in which the last of the great dynasty of paeceptores of the Schola Carnotensis died, that is to say Theodoricus Carnotensis seu Brito, that is to say: Thierry of Chartres or Thierry the Breton •

[3] The intellectual and cognitive gestation periods of the 8th, 9th, 10th, and 11th centuries were well-rooted in the very reliable corpus provided by the works of Boethius, and by their multiple glosses and commentaries, corpus which possessed very high standards for civilization management and civilization development. Thus, given the quality of his Opera omnia and his persona, the spirit of Boethius remained alive in his tangible and intangible intellectual patrimony, allowing him, posthumously, to exert a very positive influence on the founders of mediaeval universities of the 11th, 12th, and 13th centuries. In this perspective, we can now better measure the legacy of Boethius within the framework of the European general culture from Alcuin of York to Thierry of Chartres, and, above all his subtle and fundamental influence on the European Unity of Culture, which contributed largely to the birth of the Studia generalia, or Uniuersitas magistrorum ac scholarium uel discipulorum [discipularumque], that is to say the European mediæval university, a fundamentally humanitarian institution born out of the mediæval urban society of the 11th, 12th, and 13th centuries •

[4] Nota bene: This publication on Anicius Manlius Torquatus Severinus Boethius includes an Introduction with Bibliography (Boethius: Opera omnia | Boethius: Prosopgraphia | Boethius: Hagiographia), a Prologue, 12 chapters, an Epilogue, and 5 Appendices, namely: Bibliography (Boethius and the Liberal Arts), Index-Catalogue of the cited Manuscripts (128 primary sources), General Index-Glossary, Greek Index-Glossary, Index of the 14 Descriptiones (Illustrations, Diagrams, Figures, Charts). The 14 Descriptiones include two glossaries of 9th century Boethian glosses in tironian notes, that is to say Latin stenography [p. 15, p. 104], and one glossary of 9th century notae sententiarum, that is to say cross-reference signs or annotation signs [p. 108-110], which accompany the 9th-century Boethian glosses in an important family of 9th-century Boethian manuscripts containing the treatise Boethii De institutione musica libri quinque • IH | ih | Explicit

Illo Humphrey, Ph. D. | HDR

scripsi et subscripsi

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The coniunctae of the Traditio Iohannis Hollandrini in medieval sources of liturgical chant

Introduction

Over twenty late-medieval music-theoretical treatises or constellations of music-theoretical material have survived which are linked by their subject-matter, extensive concordant passages, their Central European distribution and (in many cases) their references to the teachings of one Johannes Hollandrinus. Hollandrinus's identity cannot be ascertained precisely. The writings have been the subject of a wide-ranging scholarly project directed by Elżbieta Witkowska-Zaremba and Michael Bernhard, supported by the Polish Academy of Sciences and the Bavarian Academy of Sciences. Editions of the treatises have been published in five volumes, with an introductory volume which elucidates the nature of the theoretical material and its historical context. Two further volumes containing studies of aspects of the Hollandrinus teaching, concordances and indices complete the series of publications. (Follow the link below to see the contents of the volumes.)

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http://www.uni-regensburg.de/Fakultaeten/phil_Fak_I/Musikwissenschaft/cantus/Hollandrinus/index.html

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Critique de la "sémiologie cardinienne"

Certes émouvant, l'hommage de Dominique Crochu à Dom Eugène Cardine ne doit pas nous empêcher d'avoir pour perspective le progrès des sciences, notamment de la philologie musicale et de la musicologie historique.

Voici quelques lignes d'un futur chapitre de mon ouvrage en préparation, Gregorius fabricator cantus ?, qui invite à faire évoluer la sémiologie vers un usage plus raisonné de la simple philologie et de l'édition critique.

En annexes, quelques transcriptions de pièces grégoriennes, toujours largement absente des éditions usuelles... Faudra-t-il encore attendre la fin du siècle pour développer de véritables éditions critiques, alternatives au sempiternel Graduel Triplex, faussement renouvelé par un Graduale Novum plus que décenvant, car ne rendant absolument pas compte des textes médiévaux des sources les plus représentatives d'une tradition qui n'est pas seulement écrite mais orale, non pas singulière mais plurielle, comme la plupart des grandes sommes tardo-antiques ou médiévales ?

Extrait

Gregorius fabricator cantus (Jean-François Goudesenne)

chap. 6 à propos de la Paléographie musicale

Écueils de la sémiologie « cardinienne »

 

L’habitude s’est installée depuis une cinquantaine d’années de séparer de la paléographie musicale, la sémiologie grégorienne, qui relève plus spécifiquement du domaine du chant grégorien.[1] Cette dernière repose en effet sur un malentendu car, fondée en quelque sorte par Dom Cardine, l’enseignement qui en a résulté s’est figé en se limitant au corpus de quelques manuscrits, qui, on le démontrera de nouveau, ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la tradition. Cardine entrait moins dans les détails de la philologie en elle-même.[2] Sa vision du chant grégorien restait dans le droit fil de Solesmes et cette conception de la « restauration », était caractéristique du xixe siècle, malgré une certaine ouverture quant à son interprétation. Il ne développait guère de considérations sur les relations entre les témoins de la tradition rythmique, largement valorisés lors de la publication du Graduel de Chartres, ni sur les différences de fond qu’il pouvait y voir entre les principales notations, Laon et Chartres, Saint-Gall et les livres aquitains. [3] De plus, bien que respectable dans ses fondements, cette sémiologie ne fut pas toujours satisfaisante sur le plan intellectuel, car elle a trahi le manque d’ancrage de la musicologie dans les réalités culturelles du monde carolingien, ignorant par exemple le positionnement de centres pourtant majeurs quant à l’écriture ou à la liturgie, se contentant dans cet espace de la France du Nord, des seuls évêchés de Laon et de Chartres, n’accordant guère de considérations aux sources émanant des évêchés voisins de Noyon et Soissons, à la métropole de Reims ni aux grands monastères royaux et impériaux de Corbie, Tours ou Saint-Denis.

Une focalisation sur Saint-Gall et Einsiedeln semble aussi trahir un adossement des postures musicologiques à cette vieille idée d’une restauration, ancrée dans le xixe siècle, peu encline à repenser autrement la notion de texte, de corpus musical, à l’aune des progrès de la discipline apportés par les sciences historiques, la linguistique et l’ethnomusicologie des traditions orales.[4] Une posture qui se fonde d’ailleurs sur l’hypothèse d’invariance du corpus « grégorien » antérieur à sa codification écrite, aujourd’hui difficilement défendable.[5] À la différence d’Hourlier, Cardine n’a pas vraiment vu que la tradition mélodique était divisée, considérant volontiers le témoignage des manuscrits comme une réalité « une ».[6] Il était encore très attaché à une unanimité presque absolue de la tradition manuscrite, dont le niveau de différenciation ou de division, n’avait pas vraiment été évalué – et ne semblait guère l’être.

Pourtant essentielle et indispensable, la notation ne suffit donc pas à tout expliquer, surtout si elle est isolée du contexte, notamment celui de la transmission mélodique. Marie-Noël Colette insiste sur le fait que l’exégèse des notations neumatiques, ne peut que s’appuyer sur les variantes dans les leçons concordantes, renvoyant à priori au même donné musical.[7] La science élaborée par le vénérable Dom Cardine n’est donc qu’un point de départ, précieux, mais depuis longtemps dépassé, car limité aux indications rythmiques et mélodiques de témoins qui relèvent d’un contexte trop spécifique. Une véritable sémiologie, plus critique encore que paléographie musicale est appelée à se développer par cette approche plus critique de la transmission.[8] On ne pourra donc pas élaborer de science solide si on ignore les modèles de transmission des chants, qui échappent largement à notre culture écrite moderne. Le travail de mise en concordance des témoins manuscrits, qui vise à mettre en regard les analyses sémiologiques avec l’édition critique du texte, reste considérable ! L’hypothèse d’une antériorité d’une refonte romano-neustrienne sur un remodelage romano-austrasien (peut-être pas systématique pour tous les répertoires) invite donc à un examen critique en externe, avec d’autres centres, d’autres aires culturelles, la seule cohérence d’un manuscrit neumatique en lui-même étant alors vraiment secondaire dans cette nouvelle démarche d’édition.

En préparant l’édition critique d’un corpus significatif, nous voyons très vite que les préoccupations de cette fausse science qu’on appelait sémiologie grégorienne, est d’avoir trouvé un petit noyau de sources, certes très importantes dans l’histoire, mais qui ont surtout présenté l’avantage de concorder avec les choix éditoriaux finalement assez arbitraires de l’édition Vaticane, dont les finalités étaient davantage pratiques que véritablement scientifiques, apportant sans trop de complications une édition pratique à l’usage des paroisses et des chorales liturgiques souhaitant renouer avec le chant grégorien. Or, l’ecdotique et l’édition critique ont de tout autres niveaux d’exigence scientifique, devant gérer pléthore de sources et construire des données paléographiques signifiantes sur le plan historique, indépendantes du prisme du jugement de principe d’une « meilleure source », opposée à une source « excentrique » sinon « corrompue ». Nous proposons de rénover cette approche critique des mélodies grégoriennes comme de la sémiologie - qu’on préfère renommer paléographie musicale par :

- L’étude de quelques centres importants historiquement dans la profondeur du temps, les mieux desservis étant Arras, Corbie, Tours, Soissons, Saint-Denis, Noyon, Canterbury, Worcester et Winchester ; les comparer à leur périphérie, représentée par de nombreux témoins et marquant des identités régionales plutôt fortes

- l’hypothèse de remaniements multiples non unidirectionnels, qui laisse des doutes quant à la fiabilité d’une branche exclusivement représentative d’une « authenticité rythmique »

- Le constat de l’ampleur des similitudes comme des différences dans l’espace géographique européen, notamment dans les trois pôles que sont les îles britanniques, la Francie du Nord et la haute Italie[9]

- L’appréhension des notations dans une plus grande continuité avec les témoins des xiie et xiiie s. qui sont encore pourvus de neumes, malgré l’épaisseur d’une plume plus angulaire ou carrée

- Le repositionnement de la sémiologie des notations dans le contexte de la transmission, des remaniements de corpus multiples et complexes, dans les profondeurs de champ qu’apportent les comparaisons avec les répertoires équivalents dans d’autres traditions liturgiques parallèles (ambrosien, paléo-romain, traditions locales franques ou gallicanes, au sens large…).

 

B LES DOGMES CONFRONTÉS AUX RÉALITÉS PHILOLOGIQUES

 

Comme nous l’avons déjà dénoncé à propos de la philologie en général, il nous faut sans cesse un recul critique vis-à-vis d’une attitude dogmatique, qui a pour caractéristique de relever davantage d’une idée théorique transcendante, construite à priori, que d’un examen concret et immanent des sources.[10] Or, voici quelques exemples qui nous laissent perplexes quant à plusieurs idées reçues, notamment cette hypothèse d’une « tradition rythmique authentique », établie par Dom Mocquereau il y a bien longtemps, mais toujours bien vivace.

 

Problèmes méthodologiques du référent éditorial

 

Nous avons pris pour habitude normative cette modélisation sur l’édition Vaticane et les notations « carrées » du xiiie siècle, référent principal des éditions usuelles, en les doublant, dans la seconde moitié du xxe siècle si ce n’est avant, par une projection excessive des données de la notation de Saint-Gall sur des écritures neumatiques, d’un caractère et d’une nature assez différents des notations sur portées.[11] Or il s’avère que les points de référence de la sémiologie grégorienne sont bien plus instables et pas aussi sûrement établis dans les détails mélodiques, dans la mesure où ils se sont adossés sur une édition non pas critique, mais pratique, avatars de la Vaticane, surtout le Graduel Triplex, le CAO comme le Graduel critique, ce dernier ne présentant guère de transcriptions. Ces éditions ayant procédé de façon trop mathématique, n’apportent pas toutes les richesses philologiques et culturelles liées à une observation réellement critique et archéologique – très difficile à mener il est vrai pour un hypertexte à tradition aussi pléthorique.  

L’édition Vaticane induit au niveau de certaines leçons, des illusions d’optique qui résultent de choix éditoriaux ayant pourtant privilégié la branche germanique du chant grégorien. Plusieurs exemples flagrants révèlent une véritable restitution très « orientée », qui ne reflète pas celles d’autres traditions pourtant bien établies, comme nous le montrons ici, l’assise dans le temps, l’espace géographique et l’importance historique de certains centres venant abolir toute idée de décadence ou de corruption dans d’autres branches. Mais l’édition Vaticane, à la suite de celle de Ratisbonne, n’est pas la seule à poser des problèmes méthodologiques : les transcriptions modernes, peuvent elles aussi constituer un véritable obstacle à la compréhension des notations anciennes, car elles n’incitent pas le lecteur à prendre l’habitude de les lire véritablement, ni de les comparer : elles aboutissent très vite, par ces lourds tableaux de notes rondes, à un oubli de paramètres aussi essentiels que sont la duction, la direction mélodique, mais surtout la structure rythmique, le phrasé comme les groupements. Transcrites en notes rondes sur portée en clé de sol, bien des notations neumatiques du xiie s. sont ainsi mises sur le même plan que les notations carrées standard, leurs principes n’étant qu’informatifs, érigeant alors en roi ce concept de « neume-note », doublé d’une vision trop fixe des échelles comme de l’ornementation, concepts totalement ennemis de la réalité orale-écrite de ces répertoires !

Quelques transcriptions de pièces donnant en synoptique plusieurs systèmes de notations qui nous intéressent ici, permettront d’aborder plus largement les questions paléographiques, qu’il est parfois utile d’associer aux répertoires et non seulement à des données coupées du contexte musical, par exemple le Puer natus (annexes not. 5), qui montre des nuances plutôt variées au niveau de la ligature des neumes, y compris dans les notations plus tardives, sur portée –exemple assez convaincant il me semble pour révéler la nette insuffisance des transcriptions en notes rondes.[12] Le Gr. Speciosus forma (annexes not. 6) offre un des plus beaux exemples dans la problématique de transmission par un remaniement modal, qui illustre la difficulté de trouver les concordances diastématiques avec les témoins neumatiques anciens : l’exemple donné pour illustrer la notation paléofranque du sacramentaire de Compiègne chez Corbin/Arlt,[13] probablement extrait de la Vaticane, ne convient pas, en témoignent les leçons de nombreux témoins français et anglais, qui présentent cette pièce non pas en deutérus, comme le classe le tonaire de Dijon, mais bien en protus. Un décrochage dans la dernière phrase, qui n’épargne pas Saint-Gall, qui s’est accommodée d’une adaptation remaniée in fine. Un point intéressant qui soulève probablement une modalité problématique aux yeux des théoriciens.[14] Pour l’examen des traditions mélodiques d’un chant, ce sont donc bien ici des sources diastématiques qui apportent des éléments critiques aussi pertinents que les notations neumatiques a campo aperto.[15] Voici quelques détails des groupements sur hominum, diffusa est, verbum bonum, regi, calamus (annexes not. 5).

Quelques transcriptions : Rameaux : Ante sex dies ; Pâques, antienne de fraction Venite populi

22%20ante%20sex%20dies%201.zip

13%20venite%20pop.zip



[2] études Grégoriennes 23 (1989), v. l’introduction puis la nécrologie de Dom Jean Claire.

[3] PalMus xi (1912).

[4] Peter Jeffery, Re-Envisioning Past Musical Cultures: Ethnomusicology in the Study of Gregorian Chant, Chicago, 1995 ; Aubert 2010.

[5] Viret 1999, p. 11.

[6] Cardine 1977, p. 191-192.

[7] Colette 2003, p. 30-31.

[8] Déjà souhaitée par Marie-Noël Colette, Ibid., p. 30.

[9] La péninsule ibérique n’est pas à négliger, notamment avec la notation de Silos qui présente bien des points communs avec les notations paléofranques et « françaises », notamment Corbie ; mais elle dépasse le cadre de cet ouvrage.

[10] V. Leo Treitler, « Reading and Singing : on the Genesis of Occidental Music-Writing », Early Music History 4 (1984), p. 135-208 ; Colette 2003, p. 16.

[11] Arlt 2012, p. 64.

[12] Ajouter les transcriptions de Sevestre (CT) et de Karp 2008. Se reporter aux sigles : Îles Britanniques Vin, Vor, Cant,  Iri ; Neustrie : Coc 0, Den, Vaa, Eli, Cor, dont Val de Loire, Tur, Mor, Niv ; Péninsule italique : Vec, Ast, Rav, Ben ; Contre-témoins : Vaticane, La, Gal/Ein, Dij, Cha, etc.  

[13] Corbin 1977.

[14] Notamment dans l’intonation qui fait intervenir le G dans le tonaire digraphte de Dijon, PalMus t. 8, p. 162.

[15] La confirmation par les tonaires pourrait nous renseigner de l’état de fait d’une situation déjà antérieure aux notations

 

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Nous avons le regret de vous faire part du décès de l'Abbé Raymond Deniset, survenu dans la nuit du 21 au 22 janvier. Fervent apôtre de la diffusion grégorienne, il participa activement durant de nombreuses années aux stages des Maîtres de Chapelle organisés par Centre Culturel de l'abbaye de Fontevraud, pilotés de main de maître sous la direction du chanoine Jeanneteau durant les années 80. Il en gardera toute sa vie une très forte impression.

C''est à cette époque qu'il fonda une Schola grégorienne qui, 25 années durant, assura annuellement deux Concerts spirituels dans la Cathédrale de Rennes (Avent et Caême). Il anima  durant cette même période, à l'antenne de RCF Alpha, l'émission "Grégorien", où chaque semaine, chaque pièce présentée était précédée d'un riche et nourrissant commentaire spirituel.

Nous rendons hommage au gros travail accompli par l'Abbé Deniset, avec une constance et une ténacité que ne démentirent jamais les oppositions larvées ou directes de son entourage.

Nous avons eu le bonheur de recueillir l'an dernier, pour numérisation, la totalité de sa collection d'enregistrements.

Qu'il en soit vivement remercié.

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Cet atelier-séminaire, réuni autour de trois personnalités du chant grégorien, le Frère bénédictin de Ligugé François Cassingena-Trevédy, Jean-François Goudesenne et Sylvain Dieudonné, est ouvert à tous, spécialiste comme amateurs, soucieux de la transmission et de la diffusion du chant grégorien, tant dans la diffusion culturelle des concerts que dans les liturgies paroissiales ou monastiques...

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This Sunday about 3 pm or to any later time you can listen to a field recording of a Zikir ceremony which I made last September in the oldest Cerrahi Tekke founded by Nurettin al-Cerrahî in Karagümrük (Istanbul) in 1703.

9126136278?profile=originalJust visit this link and click on the loudspeaker:

http://www.concertzender.nl/programmagids/?date=2016-1-17&month=0&detail=82983

9126136655?profile=originalThe Karagümrük district lies up the hill between Fener and the ancient Byzantine wall, and near the stadion there is a street called "Nurettin Tekke Sokak" (the street of Nurettin's brotherhood). As a 19-year-old man Nurettin al-Cerrahî (Nureddin al-Jerrahi) was on his way to Egypt, where he was chosen to work as a Kadi for the Ottoman administration. Stemming from a highly privileged family of Ottoman Istanbul, he visited a Zikir ceremony of the Halveti Sufis in Üsküdar (a district at the Asian coastline of Istanbul in front of Beşiktaş). He was addressed by the Sheykh Alauddin Kostendili to become one of his followers. He did not leave Istanbul, instead he was initiated to Sufism by Kostendili. After 6 years of instruction, he finally became a sheykh himself and he was asked to go to Karagümrük and to found an own brotherhood, which is known until today as "Cerrahiyye".

9126136888?profile=originalThe Zikir ceremony is still the central form celebrated by this brotherhood, but it has many different episodes full of music and dance.

9126137482?profile=originalIn 1991, after a long clandestine period since the foundation of the secular Republic Turkey, the first Cerrahi Tekke became an important institution for Ottoman traditional music. The State Ensemble for Classical Turkish Music was founded and rehearsed regularly in the Tekke, and performed weekly concerts in its ceremonial hall.

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Въпреки, че е пренебрегвано при предишни проучвания разположението на халките на тавана в Света София разкри значителна информация за литургията на Великата църква.
През 1979 г. публикувах статия в Jahrbuch der Österreichischen Byzantinistik на тема: Музикалното "оформяне" на церемонията на Великия вход  през 12-ти век, в съответствие с литургията в Света София   Воден от рубриките в музикалните ръкописи, обикновено непознати за повечето литургисти, аз твърдях, че Великият вход в началото на Литургията започва в църквата отляво на олтара. Църковната екипировка за шествието се донасяше от skeuophylakion (стая за съхранение на одежди, свещени съсъди, книги, която се е намира вътре в църквата бел. прев.) до това място и шествието продължаваше до центъра на левия коридор, където то завиваше в наоса.
 
В своите публикации Матюс и Taft смятат напротив, че церемонията започва в skeuophylakion в североизточния ъгъл на църквата Света София и си проправя път покрай стената на църквата до една врата в източната стена.Обратно на твърдението на Taft, че "там е нямало каквито и да е помощни помещения" пръстените на тавана по този коридор са основен компонент на моята теза. Снимка на един от пръстените на тавана е включена като илюстрация.
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Cet atelier-séminaire, réuni autour de trois personnalités du chant grégorien, le Frère bénédictin de Ligugé François Cassingena-Trevédy, Jean-François Goudesenne et Sylvain Dieudonné, est ouvert à tous, spécialiste comme amateurs, soucieux de la transmission et de la diffusion du chant grégorien, tant dans la diffusion culturelle des concerts que dans les liturgies paroissiales ou monastiques...

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Concilium Lateranense IV
Commemorating the Octocentenary of the

Fourth Lateran Council of 1215

Rome, 23-29 November 2015

Homepage

http://lateraniv.com/

Subject

On Monday 30 November 1215 in the Basilica of St John Lateran, Innocent III brought the first assembly of the whole Church since the Council of Chalcedon (451) to a rousing finale by summoning all the delegates to unite in faith and by issuing Ad Liberandam, an encyclical calling for a crusade to liberate the Holy Land. This Council, fourth in the Lateran series but the twelfth ecumenical gathering of the Church in the Western tradition, included the five patriarchs or their representatives, together with more than one thousand bishops, abbots and other dignitaries, both ecclesiastical and secular. At each of the three plenary sessions held on 11, 20 and 30 November respectively, Innocent preached a set-piece sermon whilst, behind the scenes, delegates debated such major issues as who was more worthy to lead the Empire and how to contain the Albigensian heresy.

The accounts of eyewitnesses reveal that Innocent’s consecration of Santa Maria in Trastevere and celebrations for the anniversary of the dedication of the Vatican Basilica served not only to emphasize the history, majesty and ritual of the Church but also offered a welcome respite from the intensive discussions in the Lateran Palace. The Fathers of the Council promulgated seventy decrees, covering topics as diverse as heresy, Jewish-Christian relations, pastoral care and Trinitarian theology as well as ecclesiastical governance. Monks and secular clergy were to be reformed, the nascent mendicant orders welcomed to the Church and diocesan bishops instructed to implement far-reaching conciliar decisions across Christendom.

Eight hundred years on, Lateran IV still stands as the high-water mark of the medieval papacy, its political and ecclesiastical decisions enduring down to the Council of Trent whilst modern historiography has deemed it the most significant papal assembly of the Later Middle Ages. In November 2015, we have a unique opportunity to re-evaluate the role of this Council in the reform of the universal Church. Taking an inter-disciplinary approach, we shall investigate how its decisions affected the intellectual, cultural, social and religious life of the medieval world. We particularly encourage individual papers from disciplines such as art history, theology, canon law, crusade studies, literature and from those who work on relations between Jews and Christians, which we hope will broaden current interpretations of the events of the Council, their subsequent importance and long-term impact. Alternatively, three-paper session proposals on a common theme will also be most welcome.

Programme

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Fondazione Ezio Franceschini, Firenze – Dipartimento di Musicologia e Beni Culturali di Cremona, Università di Pavia

 

VIII Corso di Formazione sulla Musica nel Medioevo

International Musicology Seminar

"L'intertestualità nell'ars nova europea tra musica e poesia"

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Speakers:

A. Alberni, A. Calvia, D. Checchi, A. Decaria, M. Epifani, M.S. Lannutti, J. Stoessel, M. Caraci Vela, Y. Plumley 

Florence, Fondazione Ezio Franceschini

14-18 December 2015

Deadline for applications: 26 October 2015

 

 

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Depuis trois années, l'abbatiale de Conques se présente comme une sorte de laboratoire liturgique, où les répertoires anciens tentent de nourrir les pratiques liturgiques contemporaines, en témoigne cette belle messe "grégorienne" chantée lors de l'Assomption, avec le concours des Chantres du Thoronet et Damien Poisblaud...

Venez donc aux Festivités de sainte Foy, l'occasion de participer aux Rencontres romanes, autour du Trésor et de l'Abbatiale, où musique, histoire et liturgie, seront au centre des visites...9126133659?profile=originalRencontres%20romanes%20de%20Conques.docx

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Le 19 août 2015 a été présenté à l'Université Catholique de l'Uruguay un nouveau livre de Enrique Merello-Guilleminot qui a pour titre Le grégorien perdu des Guaranis - Execution et copie du chant grégorien dans la "République Jesuitique" du Paraguay, edité par Jesuitenmission de Nürnberg, en Asunción. 

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On peut le trouver en: http://merello-guilleminot.blogspot.com

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IN MEMORIAM : Tom Zajac

Tom ZAJAC s'est éteint après une lutte courageuse contre un cancer véhément qui a fini par avoir raison de lui. 

Un homme doux et généreux, drôle et un peu timide parfois, et pour ceux qui ne l'ont pas connu personnellement, un énorme musicien, touche à tout qui a apporté que de belles choses. 

Je suis heureuse de l'avoir connu et d'avoir eu le plaisir, l'immense plaisir de partager la scène avec lui. Merci Tom.

un article très bien écrit par un de ses amis de longue date se trouve à cette adresse : 

http://artmutt.tumblr.com/post/128118108390/a-consummate-musician

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Dall'8 al 12 settembre si terrà a Lugano il X Congresso dell'Associazione Internazionale di Studi di Canto Gregoriano.

Relazioni, celebrazioni, workshop, contributi liberi e concerti.

RELAZIONI: J.B. Goeschl, G. Conti, F.K. Prassl, N. Zanini, J.C. Asensio, N. Albarosa, F. Ackermans, G. Milanese

CONTRIBUTI: S. Engels, J. Nishiwaki, F. Bardazzi, A. De Lillo, E. Demaria, K. Lewandowicz, K.H. Gehr

CONCERTI: Graces & Voices, Schola Gregoriana Monacensis, Schola Gregoriana P. Righele, Consortium Vocale Oslo

Mercoledì 9 settembre sarà consegnato ad A. Kurris il Premio Agustoni 2015.

Tutte le informazioni, il programma completo e le modalità di iscrizione al sito www.kongreg2015.eu/

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